Une première dans la wilaya de Boumerdès et dans toute l'Algérie : Présentation du bilan 2012-2017. L'idée de lancer la lecture publique des bilans avant la fin de leurs mandats des élus locaux, et P/APC des trente-deux communes est une première au niveau national. Chaque président de l'Assemblée populaire communale dépendant de la trente cinquième wilaya d'Algérie en l'occurrence Boumerdès sera tenu de lire publiquement et en présence du wali en l'occurrence Monsieur Madani Fouatih Abderahmane, des chefs de daïra, des autorités locales et régionales, de la presse et surtout des citoyens électeurs les bilans chiffrés de leurs mandatures, ils doivent rendre compte du bilan d'activités auprès de ceux qui les ont élus , «je ne suis pas là pour juger les élus de la collectivité locale mais pour mener à bien la mission assignée, un plan d'action qui tienne compte de toutes les données requises doit être élaboré et les élus locaux sont tenus de rendre des comptes auprès de la population en présentant les statistiques, les études, les chiffres, les projets réalisés et non réalisés avec des indicateurs objectifs ». Par cette maniére d'agir, il faut toutefois garder en tete que le contact avec l'humain est le vrai travail d'approche. Le wali Monsieur Madani Fouatih Abderahmane a fait une présentation qui se fera au nom de chacune des trente deux assemblées par les président des Assemblées communales. Tout est pris en note selon un canevas arrêté par l'inspection générale de la wilaya. La commune de Keddara-Bouzegza a été la première à appliquer la décision du wali de Boumerdès où il est fait obligation pour les trente-deux APC d'établir leur bilan 2012-2017 et ceci par une ordonnance que Monsieur Madani Fouatih Abderahmane a adressé à tous les élus locaux de la wilaya de Boumerdès où il instruit ces derniers ( les Assemblées communales ) d'établir le bilan de leur mandat 2012-2017. Ce Bilan devra être communiqué à travers les ondes de la Radio locale, en présence des rédacteurs de la presse écrite et des députés du département, avec permission aux citoyens d'assister, cette manière de faire unique en son genre, qui a été instaurée pour la première fois dans notre pays et dont l'objectif principal est de permettre notamment à la population d'avoir des explications détaillées sur le travail de leurs élus actuels, avant les prochaines élections locales. La Commune de Keddara Bouzegza, qui a été la première à appliquer cette ordonnance, a organisé pas moins de 98 délibérations durant les cinq dernières années. Cinq années de mandature au cours de laquelle, a-t-on précisé, l'approvisionnement en AEP a atteint les 80%, l'assainissement les 85% l'adduction en gaz naturel les 70% et l'électrification des douars éloignés du chef-lieu communal un taux de 85%. La dite commune historique a réalisé selon ce bilan des taux de croissance variant entre 4 à 6%, grâce à un budget de plus de 222 milliards de DA. Le wali reconnait que cette commune regroupant plusieurs douars, souffre particulièrement d'un manque criant en structures sanitaires, ses quatres centres de santé, dont l'un est situé à la limite de la wilaya de Bouira, n'assure pas de garde et manques de moyens, les infrastructures culturelles et sportives y sont simplement inexistantes. Vivement les élections locales ! Bordj Menaïel : Un bilan dans un climat de tension et de colére ! Après la commune de Keddara-Bouzegza (autrefois thal Khelifa) où la présentaion du bilan de l'APC s'était bien déroulée, le wali en l'occurrence Monsieur Madani Fouatih Abderahmane et le staff qui l'accompagnait ont abordé l'étape de Bordj-Ménaiel qui en fin de compte était la plus difficile où un constat amer a été présenté par le premier responsable de la collectivité locale, le bilan quinquennal passé par l'assémblée populaire et communale de la ville des coquelicots est jugé catastrophique, il a été condamné par l'administration et surtout par les centaines de citoyens présents au centre culturel de la ville ou le wali de Boumerdès, a présidé cette assemblée dans un climat de tension et de colère, d'ailleurs la preuve le premier responsable de l'éxecutif de la wilaya n'a rien pu faire face au désordre qui y a régné et n'a pas pu calmer les esprits énérvés qui en voulaient terriblement au P/APC Ahmed Hadjadj. Mais le plus surprenant dans tout cela est le fait que sur 23 élus que compte l'APC de Bordj-Menaïel, seuls trois étaient présents avec le public et qu'aussi le bilan n'a pas été imprimé , ni distribué aux autorités ainsi qu'aux journalistes comme cela a été fait à Keddara-Bouzegza. Monsieur Madani Fouatih Abderahmane n'avait pas la tâche facile étant donné que les présents, la plupart des jeunes qui hurlaient depuis la salle vers la tribune avec des propos respectueux, criaient non seulement leur dépit mais ils demandaient du secours car ils n'en veulent plus de candidats opportunistes, de candidats tantôt Hamas, tantôt FLN, tantôt indépendants, ils ne veulent plus de candidats qui changent à chaque fois de casquette, ni de candidats qui perennise au sein de la collectivité locale, certains sont là depuis plus de quarante ans. Monsieur Madani Fouatih Abderahmane, avant de donner la parole au P/APC de Bordj Menaïel pour présenter le bilan de son assemblée devant les autorités et les présents à la salle du centre culturel, et où l'atmosphére était houleuse et dont l'assistance commençait à s'agiter, le wali s'est adressé aux citoyens venus écouter le bilan : "C'est au maire et à son assemblée de respecter leurs élécteurs et rendre compte de ce qu'ils ont fait tout en rappelant «je ne suis là que depuis une année à la tête de la wilaya de Boumerdès et je suis déçu de ce qui se passe au niveau des collectivités locales, c'est un véritable fiasco. A Bordj Menaïel, l'élite existe mais elle est marginalisée laissant libre cours aux opportunistes de tous bords qui depuis plus de 40 ans ne reculent devant rien et prennent en otage la localité car de tous les P/APC qui se sont succédés depuis 1967 est symbolisé par des échecs- la ville des coquelicots est devenue une agglomération à problémes car en matiére de gestion des espaces publics, la sauvegarde des terrains domaniaux, l'anarchie régne, d'ailleurs il suffit de sillonner les rues de la ville pour avoir le bilan exact de cette assemblée, les rues sont toutes défoncées et plaines d'ordures. A la fin de l'auditoire du P/APC, le wali a lancé : « Je suis déçu de ce bilan et je ne suis pas satisfait du comportement des Ménailis qui ont raté une occasion d'argumenter dans le calme et la sérénité. Aussi il faut faire un tour aux alentours de Bordj Menaïel pour constater de visu que des constructions illicites sont en train de s'ériger au vu et au su des autorités sans aucun permis de construire, est-ce la loi de la jungle !