Insuffler une nouvelle dynamique au développement local, tel a été en majeur partie la rhétorique qui a marqué le discours partisan, lors de la 12ème journée de la campagne électorale. Dans ce sens, les différents candidats ont appelé les électeurs à choisir les personnes en mesure de redynamiser le développement local, lequel contribuera à la consolidation de la stabilité du pays. A commencer par Amar Ghoul, président du parti Tajamoue Amel El-Jazair (TAJ) qui, lors de son meeting animé à Chlef a soutenu la relance du développement en vue de renforcer et de consolider la sécurité et la stabilité du pays. Des points figurant parmi les priorités inscrites dans le programme de son parti. Dans ce contexte, a-t-il également appelé à la nécessité de revoir certains points relatifs aux codes communaux et de wilayas, en accordant davantage de prérogatives aux présidents des Assemblées locales. D'El Bayadh, Ali Benflis, président du parti Talaie El Houriate, a appelé, à un «dialogue constructif pour une sortie de crise du pays». Dans ce contexte, a estimé l'intervenant que «le renouveau et la modernisation ne peuvent être assurés que par un dialogue constructif et sans exclusion, devant réunir les pouvoirs publics, l'opposition, la société civile et les personnalités nationales dans le but de trouver des solutions pour sortir de la crise actuelle que connaît le pays». Aussi, a-t-il précisé, «qu'il est nécessaire que toutes les parties assument leurs responsabilités pour un changement en bien de la situation du pays», et ce, dans la mesure où l'Algérie «traverse une situation difficile mais l'espoir de lendemains meilleurs est permis». A Djelfa, Mohamed Saïd, président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), a soutenu «l'élection de personnes honnêtes à la tête des Assemblées locales qui seront au service de l'intérêt général», d'où l'appel à voter en masse. De son côté, s'exprimant à Tlaghma, dans la wilaya de Mila, Mohamed El-Hadj Djilani, Premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), a appelé au rassemblement des forces vives de la nation pour la réalisation du consensus national. Pour l'intervenant, les élections du 23 novembre s'inscrivent dans le cadre de la consécration de la démocratie, d'où la nécessité, a-t-il soutenu, «d'une large implication des citoyens». De son côté, Mohcine Belabes, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), a mis en exergue, à Tizi Ouzou, les principes de solidarité, d'efficacité et de transparence dans la gestion comme conditions pour la réalisation du développement des collectivités locales. Dans ce contexte a-t-il expliqué «qu'une gestion solidaire se traduisait par l'implication des citoyens, à travers les associations de la société civile, dans la prise de décision en discutant avec eux des problèmes de la commune afin de définir ensemble les projets prioritaires pour leurs localités». En matière de transparence, l'intervenant a déclaré que, «La transparence exige la présentation, par les élus, d'un bilan périodique (annuel) et public de l'Assemblée pour informer les citoyens de la gestion des finances de la commune, et leur expliquer les raisons de la non inscription d'une opération, ou du retard pris dans la réalisation d'un projet». Dans ce sens, ajoutera-t-il : « communication franche, aplanira les malentendus et mobilisera même la population autour des élus locaux pour défendre les projets en souffrance», et ce, tout en insistant sur l'importance de garantir une autonomie financière pour les communes, en encourageant l'investissement dans des projets créateurs de richesses, afin que les élus n'aient pas à attendre les subventions de l'Etat.