Les principales formations politiques ont clairement affiché leur intention de prendre part aux prochaines élections législatives de 2017, alors que d'autres ont préféré, pour l'instant, temporiser pour faire connaître leur position. Les états majors des partis politiques ont battu le rappel des troupes pour une large mobilisation, en vue de rafler le maximum de sièges dans la future Assemblée populaire nationale. Ainsi, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a officiellement décidé ce week-end de participer à ces élections avec ses propres listes, a indiqué son président Abderrezak Makri, évoquant, dans ce cadre, la possibilité d'alliance avec d'autres partis. Dans le même sillage, le Mouvement Ennahda a annoncé sa participation aux prochaines élections législatives afin de poursuivre son rôle "pionnier" sur la scène politique, "continuer de défendre les intérêts des citoyens et de concrétiser son projet national". Ce parti avait réitéré son appel, en vue de garantir la "régularité et la transparence" des élections, exhortant le peuple algérien à "exercer son droit politique en participant à la gestion des affaires publiques du pays par sa présence sur la scène politique et à ne pas céder aux discours pessimistes et démoralisateurs". Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) avait, lui aussi, décidé de participer au rendez-vous électoral de 2017, précisant, par la voix de son président, Mohcine Belabbas, que cette participation devrait permettre au parti d'avoir "plus de visibilité" afin d'"agir mieux" sur la scène politique. De son côté, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbès, a affirmé, lors d'une réunion, samedi dernier, de l'instance de coordination, que la priorité de l'heure pour le FLN était de se préparer "dans les meilleures conditions possibles" à cette compétition électorale, mettant en garde contre le recours à "l'argent sale" pour les candidatures. Il a affirmé, à cet égard, que "l'ère des candidatures achetées et des listes imposées par les membres du Bureau politique était révolue". Le président du parti Tajamoue Amal El Jazair (TAJ), Amar Ghoul, avait annoncé, pour sa part, la participation de son parti aux législatives de 2017 avec ses propres listes et sans recourir aux alliances avec d'autres partis, soutenant que son parti était "prêt" à se présenter dans l'ensemble des wilayas du pays. Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Taouati, avait fait part de la participation de son parti aux prochaines échéances électorales, assurant que sa formation possède une "assise populaire" devant lui permettre de prendre part à ces élections. Il a appelé, dans ce sens, à mettre tous les moyens nécessaires, en vue de conférer à ce scrutin "plus de transparence". La secrétaire générale du parti des Travailleurs, Louisa Hanoune, avait clairement affiché l'intention de son parti à prendre part à ces joutes électorales, relevant que le PT voulait des "garanties" à même d'assurer "une rupture avec les pratiques constatées lors des précédents scrutins". De son côté, le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes, a soutenu que son parti n'allait pas rencontrer de "contraintes" pour prendre part aux prochaines élections, soulignant que le congrès national prévu les 2 et 3 décembre prochain, constituera une "étape importante" dans la préparation de ce rendez-vous électoral. Les listes des candidats du Rassemblement national démocratique (RND) aux prochaines élections législatives "seront établies sur le terrain après consultations avec la base militante", avait observé, quant à lui, le secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia, soulignant qu'"à l'instar des autres formations politiques, le RND se prépare activement aux élections législatives". Par ailleurs, le président du parti Talaie el Houriat, Ali Benflis, a fait remarquer que la position de son parti vis-à-vis des législatives de 2017 sera connue à l'issue de la réunion de son comité central les 6 et 7 janvier prochain. Pour sa part, le président du parti Ahd 54, Fawzi Rebaine, a indiqué que le conseil national du parti se prononcera, en décembre prochain, sur la participation ou non de cette formation politique aux élections législatives de 2017. Dans le même sillage, le Front des forces socialistes (FFS) a laissé à son conseil national le soin de trancher au "moment opportun" quant à sa participation ou non à ces élections législatives, selon Ali Laskri, membre de l'Instance présidentielle du parti. En revanche, Jil Jadid est le seul parti, jusqu'à présent, à annoncer sa non participation à ces élections législatives, comme l'a déclaré son président Sofiane Jilali.