Ce qui vient d'arriver dans cette paisible commune a choqué les citoyens en apprenant que 11 dissidents du FFS ont quitté leur parti pour rejoindre le FLN. Pourtant ce vieux parti a obtenu 4 461 voix lors du récent scrutin viennent d'entrer en division avec leur propre parti et faire défection pour rejoindre le 7 membres élus du FLN, un parti qui vient ainsi de se hisser à la tête de la commune de Koléa en cumulant 18 sièges au profit du FLN qui ira siéger à la tête d'une APC composée de 23 membres cela grâce à une initiative politique historique. Ainsi, à Koléa, les tumultes, les cacophonies et les approximations à ce sujet sont allés bon train deux journées durant, sachant qu'aucune information officielle n'a été affirmée, jusqu'au coup de grâce donné par la déclaration faite lors de la cérémonie d'installation au poste du président de l'APC de Koléa de Youcef Kouider, le candidat élu tête de liste ex-FFS, l'heureux parti majoritaire qui avait obtenu 11 sièges et dépassant de loin le FLN, qui a obtenu 7 sièges,le MSP 3 sièges et le RND 2 sièges. En effet, ce fut une déclaration impétueuse et stupéfiante, qui vient de surprendre toute la population, les électeurs et la classe politique de Koléa, quand Youcef Kouider, le candidat ex-tête de liste du FFS, avait déclaré «notre groupe composé de 11 élus du parti FFS ira rejoindre le FLN afin de travailler pour l'intérêt de la commune de Koléa». Des sources au fait de cet événement surprenant ont déclaré que «la cause de cette dissidence était éventuel au sein du FLN et du FFS». Selon cette source, «ce fut un conflit fratricide local qui couvait tant au niveau du FLN qu'au sein du FFS, sachant que selon des rumeurs, des listes internes FLN n'auraient pas reçu l'assentiment de certains responsables du FLN pour faire figurer ces dissidents du FFS, sur une liste électorale». Selon ces rumeurs, il a été révélé que face à cette difficulté, ce groupe de dissidents a trouvé un cheval de Troie avec des portes ouvertes au sein du FFS, qu'ils rallièrent sur une liste leur permettant de participer aux élections et de rafler 11 sièges au profit du FFS, la suite fut connue. Questionné sur les raisons de ces divorces à répétition, l'un de ces ex-élus FFS dira sous le couvert de l'anonymat : «Dès notre adhésion à ce dernier parti, nous avons constaté, outre une méfiance et des pressions, un véritable cloisonnement dans la communication avec certains responsables du FFS, on se heurte au même problème qu'on vivait à l'intérieur du FLN, mais heureusement révélé cette source, une nouvelle équipe plus ouverte au sein du FLN et grâce aux sympathies de nos concitoyens, nous avons été convaincus que les difficultés au sein du FLN ont été aplanies et cela nous permettra de gérer l'APC durant tout notre mandat.» Cependant, des observateurs attentifs au développement de cette crise historique et unique dans le joutes électorales s'interrogent : «Est-ce que les textes régissant les partis politiques autorisent ces transfuges interpartis ?»