ferme ont été prononcées par le tribunal criminel d'Oran à l'encontre de sept individus impliqués dans une affaire de trafic de résine de cannabis et de psychotropes en provenance des frontières ouest du pays, a-t-on appris dimanche auprès du parquet. Le représentant du ministère public a requis la réclusion criminelle à perpétuité à l'encontre des sept accusés dont un en fuite a été condamné par défaut. Selon l'acte d'accusation, les sept mis en cause ont été jugés pour détention et revente d'une quantité de 5.300 comprimés psychotropes (Ecstasy), une autre de 850 comprimés (Rivotril), ainsi que 83 kilos de résine de cannabis, dans le cadre d'une bande criminelle organisée. Agissant sur informations faisant état de la présence de quantités de résine de cannabis et de comprimés psychotropes à bord d'un véhicule léger se dirigeant vers la wilaya de Tissemsilt, ainsi que vers Sétif et M'sila, les services de sécurité ont dressé un barrage au niveau de la localité d'El-Kerma. Le véhicule suspect, à bord duquel se trouvaient les trois mis en cause, a été appréhendé. L'un d'eux a tenté de fuir, mais a vite été rattrapé par les gendarmes. La fouille du véhicule, effectuée avec l'aide d'un tôlier, a permis de découvrir une quantité de 83 kilos de résine de cannabis, ainsi que 850 comprimés psychotropes, dissimulés dans les portières et le pare-choc du véhicule, ainsi que sous le tableau de bord. L'interrogatoire des trois suspects a permis la découverte d'une quantité de 5.300 comprimés psychotropes de type Ecstasy, ainsi qu'une somme de 5,30 millions de dinars, produit de la revente de stupéfiants, cachée dans un domicile sis à Oran-est appartenant à l'un des accusés et servant au stockage de la marchandise prohibée introduite du Maroc. L'enquête a également révélé que l'un des accusés était en étroite relation avec des trafiquants de stupéfiants marocains qui fournissaient, à la bande, la résine de cannabis et les comprimés psychotropes. Les accusés, selon leurs aveux, avaient déjà effectué plusieurs opérations de livraison de stupéfiants vers plusieurs régions du pays, notamment dans l'ouest et l'est du pays. Lors de l'audience, ils ont tous reconnu leur implication dans ce trafic de drogue, mais ont tenté de minimiser leur responsabilité, arguant du fait qu'ils agissaient pour le compte de tierces personnes. Des tierces personnes qui n'ont jamais été clairement identifiées, comme le fera remarquer la présidente de l'audience. Les avocats de la défense, pour leur part, ont plaidé les circonstances atténuantes, essayant de limiter la responsabilité de leurs mandants dans ce trafic.