Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a déclaré, hier, à Alger, que « le lancement du satellite algérien Alcomsat-1 est un avantage pour le développement nationale », ajoutant que cela « est une nouvelle ère aux retombées positives ». En marge de la cérémonie de présentation du lancement d'Alcomsat-1, hier, au Centre international des conférences à Alger, le Chef de l'Exécutif a expliqué «qu' avec le lancement du satellite algérien de télécommunication Alcomsat-1, l'Algérie entre dans une nouvelle ère avec d'autres retombées positives attendues pour le développement national ». Ce satellite, selon Ouyahia, « permettra au pays de disposer d'un réseau national de transmissions et de communication très performant et mieux sécurisé, y compris aux risques de catastrophes naturelles», rassurant à cet effet, que « chacun mesure l'importance d'un système d'information et de télécommunication efficace et continu pour toute la vie économique et sociale d'une nation à l'ère des réseaux et des échanges électroniques ». En outre, il a rappelé que l'Algérien vient à peine de mettre ses racines dans le monde spatial, « si l'humanité a abordé a abordé le domaine spatial voilà six décennies déjà, l'Algérie n'a accédé, à ce nouveau champ de la science et de la technologie que depuis 15 années, sous l'impulsion avisée du président de la République, Abdelaziz Bouteflika », a-t-il souligné. Ahmed Ouyahia a confirmé, dans ce sens, que « ces quinze dernières années ont été riches en progrès depuis le lancement du 1er satellite d'observation en 2002 au lancement du satellite de télécommunications en décembre 2017 », rappelant la création d'une agence spatiale en 2002, l'adoption d'un programme spatial national en 2006 avec la participation de tous les secteurs nationaux et la mise en orbite de trois autres satellites d'observation. « Les avancées technologiques que l'Algérie a déjà réalisées dans l'observation satellitaire ont été d'un grand apport dans plusieurs domaines de la vie nationale », a-t-il affirmé, citant dans ce sens la prévention et la gestion des risques naturels, la préservation du patrimoine forestier, la maitrise et le suivi des ressources en eau, ainsi que la cartographie, le cadastre et la planification en milieu urbain et rural. Le Premier ministre a indiqué, à ce propos, que « les succès enregistrés par l'Algérie dans le domaine spatial doivent beaucoup aux compétences nationales que recèle l'Agence spatiale algérienne et dont le nombre est passé en une décennie, de 100 à 600 cadres et ingénieurs de haut niveau qui gèrent le centre de développement des satellites d'Oran, ainsi que les centres d'exploitation de Bouchaoui et de Bouguezoul ». Sur ce volet, il a tenu a exprimé « les chaleureuses félicitations du gouvernement aux responsables et cadres de l'ASAL et à tous leurs partenaires nationaux pour tout ce qui a été réalisé ». S'adressant aux cadres de l'ASAL, Ouyahia a estimé que « c'est grâce à vous que l'Algérie réalisera des progrès dans l'acquisition du savoir-faire et des technologies satellitaires. C'est avec vous que notre pays développera encore d'autres capacités et d'autres applications dans ce domaine scientifique de pointe », tout en leur assurant le « soutien continu » du gouvernement. « La marche de l'Algérie vers l'horizon spatial et les premières conquêtes nationales dans le domaine satellitaire sont le fruit de l'engagement et de la volonté du président Bouteflika », a-t-il dit, ajoutant que « dans la paix civile et la stabilité restaurées, le chef de l'Etat conduit avec des succès continus l'œuvre de reconstruction nationale ». Le Premier ministre a relevé que la maitrise du savoir, des sciences et des technologies « n'a pas été en reste de cette grande œuvre de développement », soulignant « les imposants efforts consacrés par notre pays au domaine global de l'éducation, de l'université et de la formation », ainsi que «l'important effort financier annuel, décidé par le chef de l'Etat depuis plus d'une décennie au bénéfice de la recherche scientifique ».