Déclarée hier, par la Cour d'Alger, illégale la grève cyclique initiée par le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP). Selon un communiqué du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le tribunal administratif d'Alger a prononcé l'illégalité de la grève cyclique initiée par le Syndicat algérien des paramédicaux. La même source a ajouté que l'administration est «tenue de respecter les dispositions juridiques régissant les relations de travail et celles du statut général de la fonction publique». Pour le ministère, s'agissant d'une grève déclarée «illégale» par la justice, «ceux qui se déclarent en grève et ne rejoignent pas leur poste de travail sont en réalité en situation juridique d'abandon de poste et s'exposent à des mesures administratives diverses à commencer par les retenues sur salaire non plafonnées». Le ministère de la Santé a réitéré sa «disponibilité au dialogue constructif» et invite la direction du SAP à «se conformer à la loi et à cesser sa grève illégale». Le corps paramédical, qui avait poursuivi avant-hier, sa grève cyclique (3 jours par semaine) pour la deuxième semaine consécutive, a soumis à la tutelle plusieurs revendications socio-professionnelles ayant notamment trait à la carrière professionnelle, aux primes d'encadrement et de documentation, à la sécurité dans les hôpitaux, à la formation et au recrutement des infirmiers titulaires de diplômes. Sit-in des médecins résidents hier à Alger Les 15 000 médecins résidents qui viennent des 12 CHU des wilayas du nord du pays poursuivent leur grève. Un sit-in a été organisé, hier, à l'Hôpital Mustapha- Pacha pour réitérer leurs doléances socio-professionnelles. Ce rassemblement s'est tenu toute la journée d'hier, et il se poursuivra jusqu'aujourd'hui, après la tenue de la nouvelle réunion du comité pluridisciplinaire avec le ministre Hasbellaoui. Il est à rappeler que les médecins résidents ont entamé un mouvement de revendication ponctué de piquets de grève depuis plusieurs semaines. Parmi leurs nombreuses revendications liées aux conditions d'exercice de leur fonctions, la suppression du service civil et le service national en particulier.le Premier ministre Ahmed Ouyahia, qui s'exprimait samedi dernier en sa qualité de SG du RND, avait affirmé que les marches demeureront interdites à Alger. Le Premier ministre avait pris la défense des éléments de la police qui ont fait, en usant de leurs matraques, plusieurs blessés parmi les médecins lors d'une manifestation organisée le 3 janvier dernier à Alger. Notant que les forces de sécurité ont empêché, dimanche dernier, les retraités de l'armée d'entrer à la capitale.