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L'opposition syrienne annonce sa non-participation au congrès de Sotchi
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 01 - 2018

L'opposition syrienne a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi à Vienne qu'elle allait boycotter le congrès sur la Syrie organisé mardi par la Russie à Sotchi, au terme de deux jours de pourparlers sous l'égide de l'ONU à Vienne, alors qu'un cessez-le-feu a été convenu entre les parties en conflit dans la région du Ghouta orientale.
«Le CNS annonce son boycott de la conférence de Sotchi à laquelle la Russie convie les 29-30 janvier», a indiqué sur son compte twitter en arabe le Comité des négociations syriennes (CNS), qui représente les principaux groupes d'opposition. Cette décision intervient après deux jours de négociations qui n'ont pu dégager aucune avancée, comme les huit précédentes sessions organisées depuis 2015.
«Je partage l'immense frustration de millions de Syriens, à l'intérieur et à l'extérieur du pays, face au manque de règlement politique à ce jour», a reconnu l'émissaire des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, qui chapeaute le processus. Comme lors des précédents tours, aucune rencontre directe de l'opposition et des représentants du gouvernement n'a eu lieu, les délégués s'entretenant séparément avec M. de Mistura. Le CNS conditionnait sa venue à Sotchi à l'obtention de concessions de la part de Damas lors des pourparlers viennois.
Ceux-ci avaient été axés sur le volet constitutionnel, moins sensible que la question des élections qui déterminerait in fine le sort du président syrien, un chiffon rouge pour Damas. Mais le négociateur en chef du gouvernement syrien, Bachar al-Djaafari, a accusé vendredi Washington et ses alliés français, britanniques, saoudiens et jordaniens de «tuer» le processus politique, dans une proposition de feuille de route prévoyant notamment une réduction des pouvoirs du président syrien. «Cela relève de l'humour noir» que des pays qui «ont participé au bain de sang du peuple syrien" prétendent "parler d'une solution politique et de l'avenir de la Syrie», a-t-il déclaré.
Mise en vigueur d'un cessez-le-feu à partir de samedi
Le gouvernement et des représentants de l'opposition syriens sont convenus vendredi d'un cessez-le-feu dans la Ghouta orientale, une zone proche de Damas contrôlée par les insurgés, lors des pourparlers sur la Syrie qui se sont tenus à Vienne.
Evoquant une avancée, il a été précisé que les deux délégations sont convenues d'un cessez-le-feu qui entrera en vigueur samedi à minuit, mettant ainsi un terme à deux mois d'escalade de la violence entre les forces gouvernementales et les insurgés, dans la région de la Ghouta orientale.
En outre, les deux parties se sont mis d'accord sur le fait de laisser entrer l'aide humanitaire dans les zones assiégées et d'échanger des détenus. L'Observatoire syrien des droits de l'homme a également fait état du cessez-le-feu de minuit, dans la Ghouta orientale, ajoutant que les rebelles du Jaych al-Islam et du Faylaq al-Rahmane étaient convenus avec les Russes d'établir un cessez-le-feu samedi, à minuit.
Participation de l'ONU à Sotchi en suspens
Plus de 1 600 personnes ont été invitées au Congrès du dialogue national syrien prévu le 30 janvier dans la station balnéaire russe de Sotchi, selon Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov sera également présent, ainsi que des représentants du gouvernement et de l'opposition syrienne, lors de ce Congrès du dialogue national syrien organisé sur l'initiative de Moscou, Ankara et de Téhéran.
Des observateurs internationaux, dont ceux de l'ONU, participeront également à ce congrès, a indiqué Mme Zakharova. La Russie a invité à ce congrès «tous les principaux acteurs régionaux et internationaux», y compris les Kurdes malgré les réticences de la Turquie, avait précisé M.Lavrov lundi. de Mistura a toutefois rappelé que l'ONU restait attachée à une «mise en oeuvre entière et complète» de sa résolution 2254, qui prévoit l'adoption d'une nouvelle Constitution et l'organisation d'élections libres dans un environnement neutralisé.
Mais M. al-Djaafari a clairement souligné qu'il privilégierait la réunion proposée par Moscou et Téhéran. «Le but de la conférence de Sotchi est de nouer, dans l'intérêt national, un dialogue syrien sans interférence étrangère», a-t-il estimé. «Je vais pleinement informer le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres des résultats de la réunion de Vienne. Il lui reviendra de décider de la réponse à apporter à l'invitation à participer à Sotchi», a relevé M. de Mistura. de Mistura a rappelé qu'en tout état de cause, tout «accord final (sur la Syrie) devra être conclu dans la cadre fixé par l'ONU».
En attendant, des offensives menées par la Turquie d'une part et par Damas d'une autre continuent d'ensanglanter le pays où le conflit a déjà fait plus de 340 000 morts depuis 2011. «Je suis extrêmement préoccupé par la situation sur le terrain, dans toutes ses dimensions politique, sécuritaire, humaine et sur le plan des droits de l'Homme», a avoué le diplomate italo-suédois qui s'est vu confier en juillet 2014 la «mission impossible» - selon les termes de l'ex-secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon - de trouver une solution pacifique au conflit qui dure depuis près de sept ans.


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