La TVC (ex SNTV) tout comme les autres entreprises publiques pour le transport des voyageurs sont poussées à l'échec par les agents des sociétés de gestion des gares routières. Cela se passe au su et au vu de tout le monde et surtout des responsables des gares routières sans exception. Sinon, comment se fait il que des voyageurs restent à quai alors que des autocars luxueux quittent les gares routières à vide ? Ces derniers sont embarqués dans des bus corbillards datant de plus de dix à quinze ans d'âge. Le genre de bus qui sont présents ou acteurs dans les accidents de la route. Dernièrement, plusieurs autocars de grande valeur ont quitté les gares routières à vide. Deux d'entre eux se sont dirigés vers Alger en partance de Djelfa vides. Le bon vouloir des guichetiers en a décidé ainsi. Les employés du secteur public n'ont pas le droit de donner du bakchich aux guichetiers. Les privés en offrent la somme de quatre places au coupeur de tickets (c'est en ces termes que sont désignés les guichetiers des gares routières). Au niveau des gares routières surtout celle du Caroubier-Alger, on ne peut réserver que pour voyager dans les autocars du secteur privé. Faites l'expérience de réserver une place ou plusieurs sur une ligne desservie par un bus de l'ex-SNTV. Choisissez un bus d'après-midi et présentez-vous deux heures avant, vous constaterez avec amertume comment ça se passe. Prenons le cas de figure de la Sogral qui s'est tracé des horaires de départ pour tous les «partenaires» et ce depuis plusieurs années. Donc les nouveaux, telles que les entreprises publiques qui ont été ressuscitées par l'ex- gouvernement d'Ouyahia sur intervention du secrétaires général de l'UGTA Abdelmadjid Sidi Saïd, ont été obligées de subir des horaires inconvenants et difficiles. Exemple sur les départs vers le Sud-Est et Sud-Ouest sont la chasse gardée de deux ou trois entreprises qui alignent quatre à cinq départs l'un après l'autre. Alors que l'éthique impose aux gestionnaires des gares routières de défendre les intérêts de ses partenaires. De procéder au moins à un tirage au sort de l'ordre des départs chaque saison ou chaque année. Alors les manigances et alliances contre le secteur public sont nombreuses. Il nous est arrivé de prendre un bus à partir de la gare routière du Caroubier-Alger, le soir il y a avait un deuxième et un troisième, nous avions réservé sur le deuxième. Dans chaque autocar il y avait entre dix et quinze passagers, le premier qui avait pris le départ une demie heure avant, est «tombé en panne» à une trentaine de kilomètres d'Alger et a attendu notre bus pour que ses passagers y soient transbordés vers le bus qui nous transportait. Avant de quitter le territoire de Médéa, nous avons été contraint par l'équipage de nous arrêter dans un restaurant à la sortie Sud de Boughezzoul puant le chlore de l'urine, sale et infecte. L'attente avait trop duré. On avait compris lorsque le troisième bus est arrivé et la vingtaine de voyageurs avaient pris places avec nous pour continuer le voyage sur Laghouat, Ghardaïa et Ouargla. Cela fait quelques années que ça dure, mais aujourd'hui, devant les accidents de la route causés par les bus du secteur privé et la sortie des bus à vide des gares routières, il ne s'agit plus d'incriminer la concurrence car elle est déloyale. Il ne s'agit plus d'indexer les guichetiers des gares routières comme corrompus mais les responsables gestionnaires. Le ministre du Transport doit réagir pour protéger les vies humaines et ne plus admettre la circulation des corbillards. Il est nécessaire de revoir la répartition des horaires de départ d'une manière plus transparente et en harmonie avec les saisons. Les grandes lignes doivent être desservies par des bus luxueux de moins de cinq ans. Ils doivent être dotés de GPS et de signalisations centralisées comme c'est le cas des bus de l'ex-SNTV. La vitesse doit être étranglée pour éviter les catastrophes comme celle du 27 décembre 2017, dans la wilaya de Djelfa. En attendant la mise en place de tour de réservation ou de paiement comme celles du métro d'Alger, il est impératif de désigner des guichets exclusifs aux entreprises publiques. Par ailleurs, le cahiers de charges pour ouvrir droit à une ligne doit contenir la déclaration obligatoire du personnel navigant à la sécurité sociale et un certificat d'aptitude physique et psychique de ce personnel navigant. Pour que le cas du conducteur du bus mortel du 27.12.2017 ne se répète plus, compte tenu des résultats des examens et analyses du laboratoire du Darak El Watani de Bouchaoui (dextérité totale). Que des contrôleurs et inspecteurs des directions de transports de wilayas doivent contrôler ou «contre-contrôler» les papiers techniques et ceux du personnel. Le ministre du Transport doit défendre tous les intérêts et ceux des voyageurs en premier. En attendant, on est convaincu que l'Algérie est larvée de petits voleurs et corrompus qui permettent au grands voleurs de la mettre à genoux. Monsieur le ministre du Transport doit défendre les voyageurs et les entreprises publiques tout comme ce qui est fait maintenant pour le secteur privé.