Par souci «d'attractivité», Sonatrach a été autorisée par sa tutelle à négocier des cessions de parts avec des partenaires étrangers et a procéder à des changements de contrôle de certaines de ses filiales en Algérie. Cette annonce a été faite, hier,par le vice-président de la production et de l'exploitation de cette entreprise, Salah Mekmouche, lors de l'émission, L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne. Celui-ci confirme, d'autre part, «l'éventualité» d'une révision de la loi sur les hydrocarbures dans sa partie relative à la fiscalité, considèrant qu'une telle décision s'impose, d'autant, explique-t-il, qu'elle est « «restrictive» et que beaucoup de pays ont été amenés à modifier leur législation pour attirer des investisseurs. A ce titre, souligne-t-il, «l'Algérie n'est pas en reste». M. Mekmouche annonce, par ailleurs, qu'au cours des cinq prochaines années, Sonatrach envisage de consacrer quelque 60 milliards de dollars au développement de projets pétroliers et gaziers. Il signale, de plus, que l'actuel plan de développement de l'entreprise, d'un coût de 56 milliards de dollars, vise à financer, chaque année, le forage d'une cinquantaine de puits d'exploration et de 250 autres de développement. Ces travaux d'exploration, destinés à renouveler les réserves et à maintenir le niveau de production, sont, dit-il, entièrement financés par des Fonds propres de Sonatrach. Concernant les activités de pétrochimie, dont il précise qu'elles projettent d'augmenter leurs capacités de transformation et à générer de la valeur ajoutée, l'intervenant annonce la conclusion, dans le courant de 2018, de deux contrats en ce sens avec des partenaires étrangers. Des réserves d'hydrocarbures détenues par l'Algérie, l'intervenant indique qu'elles sont restées les mêmes et «maintenues de manière constante», depuis 2005, à raison de 4 milliards de tonnes équivalent pétrole. Il fait, en outre, état de ressources conventionnelles connues mais non encore exploitées de gaz (plus de 450 TCF (trillions de pieds cubes) et de 300 milliards de barils de brut.