A l'issue de sa rencontre avec les dirigeants du syndicat «Cnapeste», une entente a été trouvée afin de parvenir à un accord commun permettant le retour à la normale et à la poursuite du dialogue entre les deux parties. Lors de cette rencontre qui a opposé la ministre de l'Education nationale et le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'Education (Cnapeste) des approches ont été trouvés afin de parvcenir à un accord commun entre les deux parties. La mise en place d'une commission commune chargée de trouver les modalités de promotion aux grades nouvellement créés, selon le coordonnateur national du Cnapeste, Salim Oualha . A l'issue de cette réunion à huis clos, présidée par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, qui a duré plus de13 heures, le coordonnateur national du syndicat, M. Oualha a déclaré que «les deux parties sont parvenues à un accord sur la revendication du syndicat relative à la constitution d'une commission commune pour trouver les modalités de promotion aux grades nouvellement créés (enseignant principal et enseignant formateur)», ajoutant que «cette commission achèvera ses travaux le 31 mars». M. Oualha a précisé que «la commission œuvrera à définir les quotas de promotion aux grades nouvellement créés dans les trois cycles d'enseignement (primaire, moyen et secondaire), rappelant que le ministère avait annoncé qu'un concours de promotion sera organisé au courant de l'année 2018». Le coordonnateur national du Cnapeste a indiqué que la réintégration des 436 enseignants grévistes radiés est parmi les points restés en suspens. Rappelant que le dialogue reste ouvert entre le ministère et le syndicat concernant ce point. La ministre avait souligné à ce propos que les enseignants radiés sont tenus de faire un recours individuel, alors que le syndicat demande leur réintégration directe sans passer par un recours. Le dialogue entre le ministère et le syndicat se poursuit autour des points en suspens, précise encore M. Oualha qui a fait savoir que le bureau national du syndicat se réunira prochainement et compte convoquer le Conseil national pour examiner les développements. Pour sa part, le chef de cabinet au ministère de l'Education nationale, Abdelouahab Guellil, a indiqué que la rencontre a permis de «débattre de tous les points soulevés par le Cnapeste», ajoutant que «la majorité de ces points ont fait l'objet d'un consensus», «le reste sera discuté au niveau du syndicat. M. Guellil a en outre, indiqué que le ministère de l'Education nationale oeuvre à appliquer les lois de la République et à maintenir le dialogue ouvert, en vue de trouver des réponses aux problèmes soulevés». Par ailleurs, l a première Dame de l'éducation nationale a ajouté «qu'il faudrait faire une évaluation objective et sans complaisance des effets négatifs de la grève des enseignants». Ajoutant à ce sujet, Mme Benghabrit a insisté sur le fait que «cette évaluation doit s'éloigner des préoccupations de chapelles pour ne laisser place qu'à la responsabilité que chacun doit assumer dans l'intérêt de l'école et de toute composante humaine». «La situation dans nos établissements, ceux concernés par la grève, n'est pas des plus satisfaisantes», a fait observer la ministre, ajoutant que «le défi de rattraper les retards enregistrés, même si ces retards ne sont pas importants partout où les grèves ont eu lieu, et, aussi répondre aux préoccupations des élèves et de leurs parents, n'est pas des plus aisés.»