Le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi, a indiqué hier à Alger que quatre laiteries avaient été fermées pour non-respect du cahier des charges. Cette décision a été prise mardi lors d'une rencontre ayant réuni les ministères, respectivement, de l'Agriculture et du Commerce, les responsables des différentes laiteries nationales et l'Office national interprofessionnel du lait et produits laitiers (ONIL), a déclaré le ministre à la presse en marge de la cérémonie de célébration de la Journée internationale des forêts. Selon lui, d'autres laiteries pourraient connaître le même sort si elles ne respectaient pas ce cahier des charges, alors que des comités permanents, installés par les ministères de l'Agriculture et du Commerce, assurent le suivi et le contrôle des laiteries au niveau de la production. Par ailleurs, le ministre a fait savoir que cette réunion avait constaté que le principal problème résidait dans la phase de distribution. A cet effet, des procédures ont été prises afin de suivre et de contrôler la traçabilité du lait en sachet depuis sa production jusqu'à sa vente au détail. Il a, à ce titre, fait part d'une feuille de route établie par le ministère du Commerce et adressée à toutes les Directions du commerce des wilayas afin de suivre la traçabilité de ce produit de première nécessité. Pour mettre fin à toute spéculation sur le lait subventionné, des opérations de suivi et de contrôle sont engagées, et ce, tant au niveau de la production qu'au niveau de la distribution, a indiqué M. Bouazghi qui a réaffirmé le maintien du prix du lait en sachet. A ce propos, il a réitéré que sur décision du Président de la République, il n'est pas question d'augmenter, actuellement, le prix du lait, rappelant que la loi de Finances 2018 a prévu un budget de 32 milliards de DA pour couvrir les dépenses de subventions.