Le secteur de la justice a réalisé une « Grande avancée» dans l'informatisation et la modernisation du système de ses services, a indiqué le directeur général de la modernisation au Ministère de la justice M. Abdelhakim Akka. Intervenant devant les collaborateurs de presse au niveau de la Cour d'Illizi, en marge d'une visite de travail dans la wilaya, M. Akka a précisé qu'en application du programme du président de la République Abdelaziz Bouteflika, le ministère de la Justice a adopté le système électronique dans différentes prestations. Le directeur de la modernisation se trouve à Illizi en compagnie d'une délégation du ministère regroupant le directeur de la prospective et de l'organisation afin de s'y enquérir de la situation du secteur et inspecter certaines de ses structures à In-Amenas, Illizi et Djanet. Dans son intervention, M. Akka a ajouté que les citoyens sont en mesure d'imprimer des documents administratifs par le biais d'internet. Il est de même pour les services du secteur qui désormais sont en mesure d'échanger des informations, à travers les réseaux internes et externes, avec les autres secteurs, dont les secteurs sécuritaires et les départements ministériels en rapport direct ou indirect avec le ministère de la Justice. La modernisation de la Justice a également mis en place un dispositif de comparution à distance, en vigueur depuis 2015, et ce dans le but d'accélérer les dossiers judiciaires et de réduire les déplacements entre les juridictions, surtout au Sud du pays en raison des longues distances les séparant, a-t-il ajouté. M. Akka a illustré son propos par le cas d'audition dernièrement par visioconférence depuis le centre de rééducation d'El-Menea (Ghardaia), concernant une affaire instruite par le tribunal correctionnel de Paris (France). L'archive judiciaire et les archives des registres d'état-civil au niveau des Cours de Justice a également bénéficié des prestations électroniques afin de faciliter aux magistrats de l'état-civil l'activation et la correction électronique des actes, en plus de mettre en place la base de données concernant la détention préventive, cette dernière étant une mesure de consolidation des droits de l'Homme et des droits individuels du citoyen, a poursuivi le responsable. Le directeur de la modernisation au ministère de la Justice a souligné, par ailleurs, que l'adoption du système de signature électronique traduisait «largement» l'orientation du secteur de la Justice vers la modernisation de son administration et le «développement continu» de l'appareil judiciaire. Les réformes enregistrées par le secteur de la justice, notamment dans son volet modernisation, visent à faciliter au citoyen l'accès électronique aux différentes prestations et à lui épargner les déplacements vers les tribunaux et Cours de justice, dans le cadre du renforcement du principe de rapprochement de l'administration du citoyen et de la consécration des droits et libertés individuelles, a-t-il relevé.