Dans les coulisses, dans les salles de conférences, sur les manchettes de la presse écrite, sur les écrans de certaines chaînes télévisées, y compris celle émettant de l'étranger, les chefs de partis, sinon des personnalités civiles appartenant à divers courants politiques, s'échinent à proposer des sorties de crise, à critiquer les nombreux dysfonctionnements relevés dans la gestion de l'équipe dirigeante, qui tient fermement les serre-joints du pouvoir, avec de fermes intentions de ne rien concéder à une «opposition de façade» qui n'a presque rien à proposer pour captiver les attentes du peuple algérien. Si les critiques souvent fondées fusent de toutes parts, leurs solutionnements par les acteurs de l'opposition à travers des programmes politiques crédibles ne convaincs pas, ce qui laisse les citoyens dans l'expectative. L'honorable Louisa Hanoune se reconvertissant dans l'opposition nous suggère à la suite de diverses réunions de ses partisans, composant les comités régionaux, et cadres de son instance nationale réclame par une demande faite au président de la République, l'élection d'une assemblée constituante en s'appuyant sur un ou deux millions de paraphes citoyennes. Le député du PT Taazibt avance à la suite d'une déclaration à la presse qu'il s'agit de ‘'pour préserver le pays du chaos, ... afin d'offrir de réelles perspectives pour la nation, estimant que, c'est la seule solution, en perspective de «l'année charnière qu'est 2019 pour...sauver le pays, pour qui selon lui devrait : rompre avec le système en place par le moyen d'une élection d'une assemblée nationale constituante, laquelle ‘mettrait un terme à la politique répressive et antisociale que développent des responsables gouvernementaux». Plus précise, Louisa Hanoune réclame l'arrêt du régime actuel d'austérité, l'indexation des salaires sur le coût de la vie, de retirer les projets de lois scélérats, et régressifs portant codes de la santé et du travail, de libérer la justice pour faire cesser la prédation des fonds, et biens publics, et lutter contre la corruption, de façon effective, rédige Mohamed Kebci dans le quotidien «Le Soir» spécifiant que parmi les autres mesures figurant dans la pétition, le Parti des Travailleurs compte grâce à la nouvelle constituante «assainir le secteur économique mafiotisé, imposer un contrôle rigoureux sur sa gestion, préserver la propriété collective de la nation par l'interdiction de toute forme de privatisation, décréter un impôt sur la fortune, lever toutes les restrictions sur les libertés et, enfin, libérer les médias de toute forme de harcèlement». La sympathique Mme Hanoune que certains citoyens n'hésitent plus à surnommer «Mme Courage» oublie qu'une constituante réclamée par l'opposition depuis 1962 ne pourra pas changer grand chose. Le véritable problème résiderait dans la problématique de fédérer les différentes sensibilités politiques autour d'un projet de société, d'où s'élimineront d'eux mêmes les partis non représentatifs. Ould Abbès en affirmant «Ahna i mout kaci» sait de quoi il en retourne, quand on a «personne» comme adversaire politique de la taille du FLN et de ses satellites.