Le directeur exécutif SPE de la firme pétrolière Sonatrach, Farid Ghezali a déclaré, hier à Alger, que l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires à l'exportation de plus de 33 milliards de dollars en 2017, contre plus de 27 milliards de dollars en 2016. En marge d'une conférence de presse pour présenter le bilan de la compagnie nationale des hydrocarbures de 2017, et sa nouvelle stratégie SH 2020/2030, son directeur exécutif a révélé que le chiffre d'affaires à l'exportation réalisé par la Sonatrach en 2017 est d'un montant de 33,2 milliards de dollars, contre 27,9 milliards de dollars durant l'année 2016. D'après le même responsable, une amélioration très remarquable a été enregistré par rapport à l'année de 2016, en raison de la production primaire qui avait augmenté de 2%, passant ainsi à 197 Mtep, et ce malgré une baisse de la production du pétrole brut, due essentiellement à l'application de l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétroles (OPEP) du 30 novembre 2016, en vertu duquel les membres s'étaient engagés à réduire leur production pour stabiliser le prix du brut. En ce qui concerne les exportations, le haut responsable de Sonatrach a indiqué que celles-ci ont enregistré en 2017 un recul de 2% par rapport au volume, en comparaison avec l'année 2016. Les exportations ont, cependant, augmenté de 19% en valeur grâce notamment, à l'augmentation du cours du Sahara Blend, a-t-il précisé. De son côté, le président directeur général de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour a expliqué que «l'important potentiel de l'Algérie en hydrocarbures continue d'attirer de plus en plus de partenaires étrangers.» Lors d'un point de presse, le premier responsable de cette firme pétrolière a précisé que le potentiel national en hydrocarbures était encore «très important et continuait d'attirer de plus en plus de partenaires étrangers.» Selon lui, le nombre important (près d'une trentaine) de partenaires étrangers ayant pris part à la 11ème édition des Journées scientifiques et techniques (JST11) de Sonatrach, prouve, une fois de plus, l'attractivité du secteur de l'énergie en Algérie. «Ne vous inquiétez pas, il reste encore d'énormes réserves (de pétrole et de gaz) en Algérie, mais cela nécessite énormément de travail pour les découvrir», a-t-il dit, rappelant, en ce sens, la volonté de la compagnie norvégienne Statoil de revenir en Algérie, pendant que des négociations sont menées pour l'installation du major américain Exxon Mobil dans le pays. Concernant le potentiel de l'Algérie en gaz de Schiste et la place qu'occupe cette ressource dans la stratégie de Sonatrach pour la période 2020/2030, Ould Kaddour a affirmé que l'Algérie occupait la troisième place dans le classement mondial des réserves de ce type de gaz.