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L'activité de forage d'exploration a augmenté de 50% en 2007 La revue “pétrole et gaz arabes” reproduit plusieurs tableaux du rapport annuel de Sonatrach portant
Le nouvel appel d'offres reflète la volonté de l'Algérie d'accroître ses exportations, souligne Sonatrach. La revue Pétrole et gaz arabes (PGA) reproduit plusieurs tableaux du rapport annuel de Sonatrach portant sur l'exercice 2007. Sur le plan opérationnel, l'un des éléments les plus marquants de l'exercice 2007 est la très forte croissance de l'activité de forage d'exploration. Le nombre de puits forés en Algérie a cru de 48% à 114 alors que le total des mètres forés augmentait de 50% pour atteindre 325 991. La progression a été le fait de la Sonatrach elle-même et de ses associés étrangers, mais la croissance a été supérieure pour la compagnie nationale. Par contre, le nombre de puits de développement forés l'an dernier a chuté de 30%. “Le boom constaté pour les forages d'exploration a été l'une des causes — et peut-être aussi l'une des conséquences — des excellents résultats de l'exploration en 2007”, estime PGA. Vingt découvertes ont été comptabilisées par la société nationale, dont 12 réalisées par des opérateurs étrangers et huit par la Sonatrach. “Ces 20 découvertes ont permis de mettre en évidence des réserves prouvées et probables d'hydrocarbures de 203 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), dont 124,4 Mtep de gaz naturel, 70,3 millions de tep d'huile et 8,4 Mtep de condensats”, précise PGA. Après une baisse en 2006, la production d'hydrocarbures est repartie à la hausse “Après une baisse en 2006, la production d'hydrocarbures est repartie à la hausse l'an dernier avec 233,3 Mtep (229,8 Mtep en 2006)”, note PGA. La légère baisse de la part, largement prépondérante, de Sonatrach seule a été plus que compensée par l'accroissement de celle des associations entre la compagnie nationale et ses partenaires étrangers. La production pétrolière est restée stable mais celles de gaz naturel et de gaz de pétrole liquéfiés ont cru en 2007. “Pour le gaz, là encore, la part de Sonatrach seule a légèrement diminué”, ajoute PGA. En volume, les ventes d'hydrocarbures sont restées stables à 165 Mtep, la baisse des quantités exportées (134 Mtep) ayant été exactement compensée par la hausse des volumes commercialisés sur le marché national. Du fait de la différence de valorisation, les exportations ont représenté en 2007, 96% du chiffre d'affaires de Sonatrach alors que les ventes sur le marché algérien ont constitué 18,8% de ses ventes en volume. Exprimées en dollars, les exportations d'hydrocarbures ont progressé de 11% à 59,5 $ milliards en 2007. Sonatrach entend relancer le secteur pétrochimique La production des raffineries de Naftec, une filiale à 100% de la Sonatrach, s'est établie à 18,98 millions de tonnes l'an dernier, soit une hausse de 3% sur 2006. L'objectif pour 2007 a été atteint à 99%. Les productions les plus importantes en volume ont porté sur le gasoil (6,1 Mt), le fuel à basse teneur en soufre (5,4 Mt), le naphta (3,4 Mt) et le kérosène (1,01 Mt). Par contre, pour le secteur pétrochimique, qui est géré par une autre filiale à 100% de Sonatrach, la société nationale de pétrochimie (Enip), la production en volume a chuté de près de 14% à 176 128 tonnes. Cette chute provient des deux complexes de l'Enip, CP1-K à Skikda et CP1-Z à Arzew. Les ventes de produits pétrochimiques ont également baissé mais la diminution n'a été que de 8,6%, soit nettement moins que celle constatée pour la production. Le point encourageant est que les exportations de produits pétrochimiques n'ont baissé que de 4%. Sonatrach entend d'ailleurs relancer le secteur pétrochimique grâce au partenariat avec des firmes étrangères et plusieurs accords importants en ce sens ont été conclus en 2007. Sonatrach attend de ses associés des partenariats croisés en appui à son développement international Lors du lancement du nouvel appel d'offres international pour l'exploration de 16 blocs le P-DG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, a souligné que cet appel s'inscrivait clairement dans une nouvelle phase de renouvellement et de développement des réserves de gaz et de pétrole en Algérie. En cette période de tensions sur le marché pétrolier, ce lancement traduit la détermination de la société nationale et des autorités à développer l'industrie algérienne des hydrocarbures et à atteindre les objectifs “élevés” fixés en matière d'augmentation de ses capacités de production et d'exportation. “C'est une nouvelle contribution à l'expansion de l'industrie et du commerce international du pétrole et du gaz et (elle) ouvre des perspectives très intéressantes d'approvisionnement du marché mondial”, a expliqué M. Meziane. Se fondant sur une “longue fréquentation du domaine minier algérien”, le P-DG de la Sonatrach a indiqué que le potentiel de tous les blocs proposés était fort intéressant, comme le montrent le nombre et la qualité des “leads” et des prospects, le nombre de puits positifs et, parfois, les découvertes déjà réalisées. Soulignant que le partenariat avec les firmes étrangères restait au cœur de la stratégie du groupe national, tant en Algérie qu'à l'étranger, M. Meziane a ajouté qu'il attendait de ses associés “une forte contribution au renforcement technologique et managérial de Sonatrach ainsi que des partenariats croisés en appui à notre développement international”. L'apport des partenaires doit être rémunéré à sa juste valeur, a-t-il indiqué. Pour les techniques modernes de l'exploration-production, un sujet très important pour Sonatrach, “certaines thématiques liées à la qualité des réservoirs proposés (dans l'appel d'offres) nous donneront l'occasion de mettre en œuvre ensemble des technologies très avancées dont le transfert vers Sonatrach devra être assuré dans des délais et conditions appropriés”, a déclaré M. Meziane. Synthèse M. R.