Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a présidé, hier à Alger la cérémonie de sortie de la 47ème promotion de l'Ecole Nationale d'Administration (ENA) «Ahmed-Medeghri», baptisée du nom du Moujahid et personnalité emblématique de la Guerre d'Algérie «Abdelhafid Boussouf». La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, des membres du Gouvernement, des walis et des anciens étudiants à l'ENA. Lors de son intervention à cette occasion, M. Bedoui a affirmé que l'Ecole Nationale d'Administration (ENA) demeurait un espace «de sérieux, de persévérance, de pensée, de conception et de travail pratique dans le but de former un cadre compétent et de le préparer à assumer la responsabilité dans tous les domaines de l'administration et de gestion», soulignant que ses services accordaient un intérêt à cette école qui, selon lui, est un réservoir des éléments compétents, ouverts au monde et conscients des défis auxquels le pays fait face. M. Bedoui a rappelé que plusieurs réformes avaient été introduites au programme de formation de l'ENA depuis 2016 pour former des éléments aptes à «relever les défis dans une ambiance marquée par une large utilisation des TIC, la rapidité de l'exécution, lors de la prise en charge en matière d'administration et la nécessité de répondre aux besoins du citoyen». La formation dans le domaine juridique et administratif et le management revêtent «un caractère spécifique», a-t-il ajouté, soulignant que le rôle de l'Ecole «sera renforcé davantage dans le cadre des fondements de la Constitution de 2016 relatifs au service public ou le service du citoyen où des collectivités locales qui ont accordé une nouvelle dimension à savoir la démocratie participative et la mise en œuvre de la démocratie de manière à permettre de mobiliser les capacités et les compétences humaines pour relancer le développement». Le concept sur lequel se basera la réforme de l'ENA devrait définir les objectifs pédagogiques prenant en compte les aspects théoriques et pratiques du programme général, a révélé le ministre de l'Intérieur, rappelant que ce concept intervenait dans le processus de modernisation tracé par l'Etat pour réaliser le développement économique, social, culturel et environnemental. Par ailleurs, il a affirmé que le processus de la modernisation de l'administration et le service du citoyen déjà lancé «a pris une grande part du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a donné ses fruits, en rapprochant l'administration du citoyen, simplifiant les démarches et organisant de différentes activités au profit des usagers des «Services publics». «Hisser le Service public au niveau escompté par le Gouvernement, dont les repères sont bien précis dans le programme du président de la République ne peut être atteint qu'à travers les efforts conjugués de tout un chacun sur tous les plans», a-t-il soulevé. Lors de cette cérémonie, une distinction a été remise par les étudiants, majors de promotion, au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour ses efforts visant à «promouvoir et moderniser l'administration, et aussi pour l'intérêt accordé à l'ENA et en faveur de ce qu'il a donné au pays et au peuple sans relâche». La distinction a été reçue en son nom par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Par ailleurs, la famille d'Abdelhafid Boussof a été honorée.