L'heure est plus que jamais à la cohésion et au rassemblement. Les médecins résidents qui ont boycotté les gardes depuis plus d'un mois, décident enfin de reprendre leurs activités, et ce, à partir du 3 juin prochain. En effet, une réunion au bureau du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) a été tenue, avant-hier, le 26 mai, où ils sont arrivés à la décision de reprendre les gardes et ce à partir du 3 juin prochain. selon un communiqué de le Camra, les médecins résidents soucieux de faire valoir leur esprit de dialogue qui permettrait une issue favorable à cette situation, et après concertation de l'ensemble des membres du bureau national, ont adopté la décision d'une reprise de l'activité de garde à partir du 3 juin, conditionnée par des négociations fructueuses avant cette date, un dénouement total de la situation serait envisageable en cas de propositions satisfaisantes. Le bureau national du Collectif, a réaffirmé son«entière disponibilité à des négociations concrètes dans le cadre d'un dialogue sincère» avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ainsi que le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. «nous appelons solennellement l'ensemble des médecins résidents algériens à concrétiser et consolider les valeurs de solidarité et de fraternité qui constituent la force et la fibre conductrice de ce mouvement historique, nous ne pouvons que saluer la bravoure et le courage de celles et ceux qui continuent à défendre la fierté et la dignité de notre corporation», a ajouté la même source. Pour rappel, le ministère de la Santé avait appelé, début mai, les médecins résidents, en grève depuis le mois de novembre dernier, à la «sagesse» et à la «retenue», regrettant leur refus d'assurer le service minimum au niveau des points d'urgence et de garde et rappelant que leurs revendications ont été «prises en charge». Réitérant «son engagement et sa disponibilité à la poursuite d'un dialogue responsable, s'agissant de revendications objectives et raisonnables», le ministère de la Santé, a, cependant déploré dans un communiqué, «le fait que les représentants des praticiens résidents en sciences médicales formulent à chaque réunion de nouvelles revendications irréalistes dont la finalité tend à maintenir la situation actuelle de statu quo». Il a rappelé que les résidents en sciences médicales sont des «médecins praticiens en formation post-graduée qui sont astreints à plein temps à participer aux activités de garde d'urgence et de service.»