«La prochaine rentrée universitaire 2018-2019 verra l'introduction et l'application de nouveaux programmes d'enseignement notamment dans la médecine». C'est ce qu'a annoncé, hier, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. Lors de la première rencontre des médecins affiliés à la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), au niveau du centre familial de la Caisse, Ben Aknoun, le premier responsable du secteur a expliqué que «l'Etat a consacré de grands moyens pour développer et moderniser les programmes de formations, notamment dans le domaine de la médecine, dont les programmes d'enseignement n'ont pas été rénové depuis 1971». Selon M. Hadjar, la modernisation de ces programmes est indispensable pour l'adaptation avec les nouveautés dans ce domaine. Le Ministre de l'Enseignement supérieur veut adapter le contenu de la formation des médecins aux réalités actuelles. Par ailleurs, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadja est revenu à sa récente déclaration sur ce que le gouvernement fait à chaque étudiant universitaire, soulignant que les étudiants qui coûtent au gouvernement 70 millions sont une certaine catégorie, ajoutant que le coût moyen pour l'étudiant universitaire est de 20 millions de centimes par an. Il est à rappeler que le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique Tahar Hadjar a souligné dimanche passé depuis Mostaganem la nécessité de promouvoir en Algérie l'enseignement des mathématiques. Intervenant en ouverture du 70ème congrès de la Commission internationale pour l'étude et l'amélioration de l'enseignement des mathématiques, le ministre a insisté sur le «développement des méthodes d'enseignement des mathématique et l'encouragement des étudiants à opter pour cette science fondamentale». Une cinquante d'experts venus de 25 pays participent à ce rendez-vous scientifique abrité par l'université Abdelhamid Benbadis de Mostaganem. Dans ce contexte, M. Hadjar a rappelé que son département a permis aux bacheliers de la série mathématiques d'accéder à toutes les branches et spécialités universitaires. «Nous œuvrons à revoir les méthodes d'orientation des étudiants afin de les encourager à opter pour cette science», a-t-il indiqué. «Nous déployons également des efforts pour assurer une formation adéquate et de qualité aux formateurs, au niveau des universités du pays et des écoles supérieures des enseignants en assurant les méthodes et les moyens pédagogiques les plus modernes», a encore assuré le ministre. Pour sa part, Cheikh Khaled Bentounès, président de l'Association internationale soufie Alawia (AISA), initiatrice de cette manifestation, a affirmé que ce colloque est une occasion idoine pour tisser et renforcer les relations entre les différents pays du monde, mutualiser les capacités et les énergies de chaque pays afin d'échanger les connaissances et les expériences dans le but de développer la société de demain, celle du vivre ensemble dans la paix. «Ce colloque nous interpelle à soulever la question de la relation des mathématiques avec le vivre ensemble, surtout que cette science est présente dans tous les domaines et organise notre vie sans qu'on s'en rende compte», a-t-il précisé.