«Le nouveau programme pour les étudiants de la première année en sciences médicales sera appliqué dès septembre prochain» «L'objectif est de passer d'une formation quantitative à une formation qualitative...» Une université, pluridisciplinaire, de recherche intensive et de rang mondial est l'ambition de Hadjar. Pour concrétiser, un nouveau programme de la 1ère année des sciences médicales, sera appliqué dès la prochaine rentrée universitaire. Cette nouvelle a été annoncée, avant-hier par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, lors de la cérémonie de clôture des cycles de séminaires de formation pédagogique médicale, à la Faculté des sciences médicales à Alger(Ben Aknoun). La réforme de l'université algérienne s'entreprend par l'assurance d'une bonne formation. «Le nouveau programme pour les étudiants de la première année en sciences médicales sera appliqué dès septembre prochain», a indiqué le ministre dans son allocution, précisant que l'opération menée actuellement par son département aura un impact positif lors de la sortie de la première promotion qui comprendra des médecins formés selon les besoins et le développement de la société et des méthodes de soins. On note que, outre la préservation des acquis et de l'expérience cumulée depuis 2017, la révision des programmes des études médicales dont l'élaboration du programme de la deuxième année a été achevée, vise également à remédier aux insuffisances pédagogiques et réglementaires enregistrées tout en introduisant les changements émanant des facteurs externes qui impactent la formation, son contenu et sa modernisation. Le premier responsable du secteur a estimé que ce nouveau programme tend, également, à «passer d'une formation quantitative à une formation qualitative afin de répondre aux besoins de la société». Dans un autre sens, le ministre a mis l'accent sur l'importance de la réactivation de la coordination entre les ministères de la Santé et de la Recherche scientifique. Pour cela, il fait savoir qu'aujourd'hui il est impérativement important de parvenir à une révision progressive des contenus pédagogiques tenant compte «des nouveaux besoins en matière de santé et de transmission épidémiologique pour atteindre ces objectifs». Par ailleurs, s'agissant de cette recommandation, Hadjar fait savoir que cette révision à laquelle ont contribué des experts étrangers était le «fruit de plusieurs opérations datant depuis l'installation de la Commission de la réforme du système éducatif en 2000 par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika». Il a ajouté, dans ce contexte, que la branche des sciences médicales verra l'introduction de nouvelles spécialités à l'image de médecin généraliste spécialisé et du médecin de famille. On rappelle, que dans le cadre de la refonte des enseignements en médecine et en application de la feuille de route tracée pour la mise en oeuvre de cette opération dès le mois de septembre 2018, un cycle de séminaires de formation pédagogique médicale destiné aux enseignants de «1ère année médecine» a été organisé du 13 au 15 mars à Constantine, du 17 au 19 avril à Oran et du 8 au 10 mai 2018 à Alger. Ces séminaires organisés sous forme d'ateliers et encadrés par des experts nationaux et étrangers, visent, non seulement, l'acquisition de compétences pédagogiques mais surtout les techniques de docimologie. 200 bourses universitaires pour les Mauritaniens Un programme exécutif triennal (2018-2021) dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a été signé, mercredi à Alger entre l'Algérie et la Mauritanie. Cet accord, ouvre essentiellement sur l'octroi par l'Algérie de 200 bourses universitaires au profit de la Mauritanie dans les différentes spécialités. En marge de cette cérémonie de signature à laquelle a pris part le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique mauritanien, Sidi Ould Salem, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a indiqué que «l'Etat algérien a octroyé à la Mauritanie 200 bourses universitaires dans les différentes spécialités, dont 150 en médecine, architecture, technologies et spécialités techniques. Le reste de ces bourses concernent les sciences humaines, le master, le doctorat et la post-graduation». Hadjar a ajouté à ce propos, que la Mauritanie a octroyé, à son tour, «50 bourses universitaires à l'Algérie dans les domaines des sciences de la mer, des sciences humaines, ainsi que dans les spécialités techniques et technologiques». De son côté, le ministre mauritanien a affirmé que son pays s'emploie à la consolidation de la coopération et du partenariat avec l'Algérie dans divers domaines, relevant à cet égard, la nécessité de focaliser également le domaine de la formation professionnelle, en vue d'obtenir une main-d'oeuvre locale.