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Les décisions se font attendre
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 07 - 2018

De nombreux projets d'investissement qui auraient dû être lancés dans différentes régions de l'est du pays sont en souffrance. A elle seule, la wilaya d'Annaba en compte plus de 800. Ils sont à forte potentialité de relance du développement local et de création de richesses.
Sur ce nombre, quelques-uns seulement ont fait l'objet d'une matérialisation dans la zone industrielle d'Aïn Sayed une localité de 100 ha de la daïra d'Aïn El Barda (wilaya d'Annaba). Dans cette wilaya comme dans la majorité des 47 autres, bon nombre d'investisseurs sont confrontés à des blocages de crédits bancaires auxquels ils ouvrent pourtant droit. Il y a ceux dans l'attente de l'arrivage des équipements ou de matériel en provenance de divers pays d'Europe et d'Asie. Il y a ceux qui étaient prêts à lancer leur projet et qui ne sont pas arrivés à le faire pour diverses causes bureaucratiques. Notamment, celles liées aux scandales à répétitions intervenant aux frontières comme Les affaires de conteneurs des ports secs qui se succèdent. Elles sont à l'origine du blocage de toutes les activités d'imports-exports de la région.
Cela a sérieusement impacté sur la matérialisation de la plupart des investissements. Dans le lot, il y a ceux, nombreux, intéressés par la filière de la transformation agroalimentaire. Particulièrement après les orientations de l'Etat d'accentuer ses efforts sur la production du triple concentré de tomate. L'objectif de la démarche est de mettre un terme à l'importation de cette spéculation, donc de sortie de devises. Le renforcement de cette filière a été récemment confirmé par les instructions du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche (MADP) quant à ne plus recourir à l'importation du triple concentré de tomate.
Si au niveau du MADP tout coule de source, il n'en est pas de même chez son homologue de l'Industrie et des Mines. C'est ce que semble vouloir dire Youcef Yousfi le premier patron de ce secteur. Il s'est exprimé ce dernier samedi à partir de Ghardaïa où il était en visite de travail et d'inspection. Il a invité les opérateurs économiques de son secteur à déployer davantage d'efforts pour encourager et attirer les investisseurs afin de créer la richesse et générer des emplois. Et comme pour bien préciser où le bât blesse, le représentant du gouvernement a plaidé «pour la lutte contre toute forme de bureaucratie entravant l'investissement et la facilitation, à travers la numérisation des dossiers d'investissement.
«Des facilitations afin d'assurer un environnement économique favorable à l'investissement productif et de garantir une croissance saine et pérenne dans le secteur industriel ont été mises en place par les pouvoirs publics», devait-il préciser. Il faut reconnaître que malgré les efforts consentis par l'Etat dans divers domaines y compris au moyen des aides financières, la mayonnaise tarde à prendre. Le partenariat public-privé initié et annoncé en grande pompe, prend du temps à faire décoller l'économie du pays.
Force est de constater que l'impact de ce qui a été fait, est très limité dans le quotidien des Algériens. D'où, estiment les experts, la nécessité de donner un coup d'accélérateur aux différents projets visant à réformer des sociétés ou à confier la gestion de celles dont le gouvernement estime nécessaire de leur adjoindre des partenaires privés. Bon nombre sont sur la liste des sociétés dont la gestion devrait revenir aux partenaires privés. L'affermage, de la gestion déléguée et la mise en concession des sociétés, sont annoncés comme étant des perspectives à courts termes. Ils sont envisagés par le gouvernement pour relancer une gestion efficace et efficiente des structures qu'il aurait préalablement identifiées pour être confiées aux partenaires. Les cas sont légions. Mais les Algériens sont toujours dans l'expectative.
Même si hier, le ministre en charge du secteur expliquait que le gouvernement s'appuiera sur le secteur privé pour la réalisation des grands projets d'infrastructures. Ce serait ambitieux de dire que deux ans après, le modèle de développement, de gestion des sociétés et de réalisation des infrastructures choisi, comble les attentes nationales. En attendant, tous les yeux sont braqués sur les entreprises programmées pour être mises en concession, en partenariat public-privé et celles prévues dans le cadre des investissements à lancer.


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