Le Centre hospitalo-universitaire (CHU) Khellil-Amrane de Béjaïa ne cesse de se développer dans l'acquisition de nouvelles technologies avec un matériel performant et de dernière génération. Ces acquis enregistrent également de nouvelles réussites sur le plan intervention médicale où plusieurs opérations chirurgicales ont été faites au niveau de ce même CHU. Grâce aux hommes et aux femmes dévoués et jaloux de cette ville trois fois millénaires qui travaillent sans cesse pour l'amplification du service public, et grâce à l'accompagnement du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le CHU de Béjaia vient de se doter d'un nouveau service combien capital, celui de la cardiologie interventionnelle. D'ailleurs, le professeur Danoune Abdelmalek, directeur général du CHU de Béjaïa, lors de son installation le 27 novembre 2012, s'est engagé à créer les deux services jugés extrêmement importants, à savoir la cardiologie et la cardiologie interventionnelle. En effet, après avoir créé le service de cardiologie en 2014, grâce aux efforts multiples consentis par la jeune équipe composée des docteurs Bennour, Azamoum, Bezghiche, Bouaichi, Bouzidi et Bazizi et les différents intervenants, et après l'installation du Professeur Hanane Zouzou, chef de service, spécialiste en ryhtmologie, le CHU de Béjaia a réussi à mettre en place le service de cardiologie interventionnelle. Ce dernier contient une salle de cathétérisme avec exploration hémodynamique, dotée d'équipements de pointe, une salle d'ECG Holter et une salle d'exploration électro-physiologique et pacemaker. Les équipements de ce service sont acquis sur le budget de fonctionnement de l'année 2017 pour un montant de 15 milliards de centimes. Le service vient essentiellement pour répondre à un besoin vital dicté par la transition épidémiologique d'où les affections cardiovasculaires représentent 95% des urgences médicales nécessitant un geste salvateur du praticien cardiologue. La cardiologie interventionnelle permet de réduire les risques de mort subite des affections dites cardio-vasculaires. Vu l'intérêt particulier qui est accordé à ce nouveau service, son inauguration officielle était programmée pour le 5 juillet, fête de l'indépendance et de la jeunesse. Il faut dire qu'avant même de l'avoir inauguré, depuis son installation, le professeur Zouzou, aidé par son équipe, a posé 41 pacemakers sur des patients de Béjaïa et ses environs en leur évitant ainsi le transfert aux CHU d'Alger et de Tizi Ouzou. Elle a insisté d'ailleurs pour que ce centre de référence soit baptisé au nom du médecin des pauvres, médecin monument de la haute ville de Béjaïa, le docteur Abdelkader Belabbès. Un grand bravo aux médecins et aux gestionnaires du CHU de Béjaï qui œuvrent ensemble pour atténuer les souffrances des malades.