Signature d'un accord de coopération entre le Forum des juristes algériens et l'Union des juristes sahraouis    Evacuation sanitaire de trois voyageurs britanniques au large de Cap Matifou à Alger    Le président de la Fédération équestre algérienne élu au Conseil d'administration de l'Union arabe d'équitation    Constantine: Hamzaoui souligne l'importance de former les jeunes scouts à l'administration électronique    Enseignement supérieur à distance: lancement de la plateforme nationale d'expertise des cours en ligne    M. Meziane réaffirme l'importance de former des journalistes engagés dans la défense des intérêts du pays et de la société    APN: session de formation dimanche sur "La sécurité des Smartphones"    Le Général d'Armée Chanegriha installe le Général Sid Ahmed Bourommana, Commandant de la Gendarmerie Nationale par intérim    M Hidaoui préside une réunion avec les directeurs de wilaya du secteur de la jeunesse    Assurances : Les réformes et développements économiques en Algérie "propices" à la transformation du secteur    Pluies orageuses sur plusieurs wilayas du pays samedi et dimanche    Hydrocarbures : une délégation de Sonatrach visite des structures de la compagnie américaine Chevron au Nouveau-Mexique    Ghaza : le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 51.157 martyrs et 116.724 blessés    Le ministre de la Communication préside à Alger l'ouverture d'une session de formation au profit des journalistes    Mobilis : Les médias à la découverte de la 5G    Des matchs à double tranchant    Les enjeux des changements climatiques et de la biodiversité débattus    Le Quai d'Orsay et le lobby pro-israélien, principaux soutiens de Boualem Sansal    L'Afrique face aux turbulences géostratégiques et l'accroissement du budget militaire    Le Prix national de l'innovation scolaire lancé    L'ONU choquée !    Nessim Hachaich plante les couleurs nationales au plus haut sommet du monde    Rencontre sur les mécanismes de protection    L'Institut d'agriculture de l'Université Djilali-Liabes invite les enfants de l'orphelinat    Ligue 1 Mobilis : l'ES Sétif au pied du podium, le NC Magra n'est plus relégable    Mois du patrimoine: un programme riche et varié dans les wilayas du Sud    Haltérophilie/Championnat d'Afrique: l'Algérie présente avec 9 athlètes à l'île Maurice    Opéra d'Alger: ouverture du 14e Festival international de musique symphonique    Sonatrach renforce sa coopération avec le groupe américain ''Oxy''    L'arbitre Ghorbal hors-jeu...    USMA – CRB en finale    Malgré le déstockage d'énormes quantités, la pomme de terre reste chère    Les dernières pluies sauvent les céréales    Hamlaoui présente trois projets d'aide pour les femmes du mouvement associatif    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    La Coquette se refait une beauté    Un rempart nommé ANP    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«Une approche pragmatique de gestion du taux de change»
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 08 - 2018

La Banque d'Algérie, «dans son approche prudente et pragmatique de gestion du taux de change, a maintenu sa trajectoire en matière de politique de change inaugurée à compter de juin 2016», ont indiqué à l'APS des responsables de cette institution financière. «L'ajustement du cours du dinar n'ayant obéi, essentiellement, qu'à des fluctuations, sur les marchés financiers internationaux des changes, des monnaies de référence que sont l'euro et le dollar», avancent-ils.
Faisant une rétrospective de la politique de change du pays, ils rappellent que le régime de change adopté par la Banque d'Algérie, au début des années 90, est celui de «flottement dirigé». Ce régime se situe entre les deux régimes extrêmes : le régime de «parité fixe et celui de taux de change flottant». Selon les mêmes responsables, ce régime de flottement dirigé «s'écarte ainsi de la fixation purement administrative du taux de change sans, pour autant, abandonner totalement la détermination du taux de change aux seules forces des marchés internationaux». Cette relative flexibilité «permet à la Banque d'Algérie d'ajuster le taux de change en fonction des déterminants structurels et macroéconomiques, internes et externes, tout en tenant compte des évolutions des taux de change des principales monnaies sur les marchés internationaux», poursuivent-ils. Dans ce cadre, la politique de change de la Banque d'Algérie se fixe, pour variable cible, «le maintien du Taux de change effectif réel (Tcer) à un niveau proche de son niveau d'équilibre».
Le Tcer est défini comme étant le taux de change effectif nominal, rapporté aux prix relatifs de l'économie nationale et des principaux pays partenaires, qui permet de favoriser, simultanément, une croissance non-inflationniste (équilibre interne) et un compte courant de la balance des paiements soutenable à long terme (équilibre externe). A ce propos, ils soulignent que la détermination du Tcer s'appuie sur les fondamentaux de l'économie nationale, identifiés comme étant le différentiel de productivité et le différentiel d'inflation entre l'économie nationale et les pays partenaires, le degré d'ouverture de l'économie, le prix de pétrole et les dépenses publiques. C'est ainsi qu'en pratique, la Banque d'Algérie détermine chaque année le niveau cible du taux de change effectif réel d'équilibre en fonction de l'évolution de ces fondamentaux, font-ils savoir.
Au cours de l'année, la Banque d'Algérie intervient sur le marché interbancaire des changes pour «veiller à ce que l'évolution du taux de change effectif nominal (et donc des taux nominaux bilatéraux), sous l'effet des fluctuations des monnaies des pays partenaires sur les marchés internationaux de change, n'induise pas d'écarts significatifs entre le niveau mesuré du Tcer et son niveau d'équilibre de moyen terme», détaillent les mêmes responsables. Questionnés sur l'évolution du taux de change du dinar entre 2000 et mi-2018, ils soutiennent que durant les années 2000, «la bonne tenue des fondamentaux de l'économie nationale, notamment le niveau des prix du pétrole, celui des dépenses publiques et le différentiel du niveau d'inflation avec ceux des principaux pays partenaires, a permis de stabiliser le taux de change effectif réel à son niveau d'équilibre fondamental de l'année 2003».
Ce qui s'est traduit, dès 2003, par une appréciation progressive du dinar contre le dollar (le cours passant de 79,7 DA pour 1 dollar en moyenne en 2002 à 64,6 DA pour 1 dollar en moyenne en 2008, soit une appréciation de 23,4% sur la période). En revanche, le dinar s'est déprécié de 26,8 % vis-à-vis de l'euro sur la même période, en raison de la forte appréciation de l'euro contre le dollar américain (le taux de change de l'euro par rapport à la monnaie américaine étant passé de 0,9236 en moyenne en 2000 à 1,4708 en 2008). Mais au cours de l'année 2009, les fondamentaux de l'économie nationale ont connu une forte détérioration dans le sillage de la crise économique et financière internationale (chute des prix du pétrole, forte baisse des recettes d'exportation d'hydrocarbures, hausse du ratio dépenses budgétaires/PIB), relèvent-ils.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.