Le corps sans vie de la jeune Soundous, une fillette de neuf ans résidente à la cité El yasmine, à Oran, disparue avant-hier samedi, a été découvert, hier dimanche, sur un terrain vague, à proximité de la cité El Sabah, de la même ville, apprend-on des services de la sûreté de wilaya d'Oran. La victime, a-t-on poursuivi de même source, a été violée puis jetée du 6ème étage d'un bâtiment. Une enquête a été ouverte par les éléments de la brigade de lutte contre la criminalité des services de la police judiciaire de la sûreté de wilaya d'Oran qui se sont déplacés sur les lieux où a été découvert le corps sans vie de la jeune Salsabil, selon la même source. Cet acte barbare et inhumain survient, rappelle-t-on près de deux années après la mise en place d'un plan national appelé «Alerte rapt/disparition d'enfants», élaboré par un groupe de travail multisectoriel créé sous l'égide du ministère de la Justice, conformément aux instructions du Premier ministre édictées en date du 18 janvier 2016. «Sous la direction du procureur de la République de céans, tous les organismes publics concernés (médias publics dans leur ensemble, supports publicitaires, opérateurs de téléphonie mobile, ports, aéroports, gares...) seront, ainsi, sollicités pour relayer l'alerte dans une synergie préétablie, à l'effet de concourir à retrouver l'enfant en danger en vie, dans les meilleurs délais possibles», souligne ladite instruction. Toujours à l'Ouest du pays, plus précisément à Tiaret, une autre fille, disparue depuis le 29 juillet, soit depuis 20 jours, reste introuvable. Au fil des jours, l'espoir de retrouver la fillette vivante s'amenuise. Surtout que sa disparition reste énigmatique. Les services de sécurité qui ont engagé des recherches pour retrouver la fillette disparue n'écartent aucune piste, indique-t-on de sources locales. A Tizi Ouzou, une fillette avait disparue dans un village. La petite Nihal Si Mohand n'a plus donné signe de vie depuis jeudi 21 juillet à 11h, alors qu'elle était en train de jouer avec des enfants du village devant la maison de ses grands-parents maternels. Elle était venue d'Oran, avec ses parents, pour assister à une fête. C'était au village Ait Ali, dans commune d'Ait Toudert (Ouacifs), au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Au bout d'intenses recherches des services de sécurité, la Gendarmerie nationale retrouve le corps sans vie, des ossements, de le jeune Nihal. «Les expertises effectuées par l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) de Bouchaoui (Alger) ont confirmé que les ossements retrouvés au village Mechrek d'Aït Toudert, dans la daïra d'Ouacifs, appartenaient à la petite Nihal Si Mohand», avait indiqué, le procureur de la république près le tribunal de Ouacifs (Tizi Ouzou), Fodhil Takharoubt. Les analyses effectuées par des spécialistes de l'Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui (Alger) de la Gendarmerie nationale sur les restes humains découverts sur la scène du crime, au lieu-dit Mechrek près du village Ait Abdelouahab (Ait Toudert, Ouacifs), ont confirmé qu'ils appartiennent à la fillette Nihal, avait précisé le représentant du ministère public.