Le commandant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale de Tizi Ouzou, le colonel Idir Mahmoudia, est revenu, lundi, sur l'affaire de le petite Nihal si Mohand, retrouvée morte aux Ouacifs, au sud-est du chef-lieu de la wilaya, quinze jours après sa disparition, fin juillet dernier. «Les premiers résultats de l'enquête seront communiqués dans les prochains jours», a indiqué le premier responsable à l'échelle de la wilaya de cette institution républicaine. S'exprimant en marge des journées portes ouvertes sur ce corps de sécurité, qui se tiennent depuis lundi au siège du groupement territorial, le comandant du groupement a affirmé que la piste de l'enlèvement suivi d'un assassinat de la petite Nihal a été confirmée par les enquêteurs de l'Institut national de criminologie et de criminalistique de Bouchaoui (Alger). «La piste de la disparition a été définitivement écartée par les enquêteurs de la Gendarmerie nationale qui travaillent sur cette affaire», a-t-il dit. Suite, a-t-il poursuivi, aux analyses effectuées dans le cadre de l'enquête et les recherches minutieuses entreprises depuis la découverte des indices et la mort de la fillette confirmée, pour rappel, par le parquet des Ouacifs, début août dernier. Le commandant du groupement territorial de cette institution républicaine n'a pas manqué, à cet effet, de rappeler la complexité de l'affaire et les moyens importants déployés par l'Institut national de criminologie et de la criminalistique de Bouchaoui (Alger) pour élucider ce crime qui a plongé toute l'Algérie dans l'émoi et la consternation durant l'été dernier. Pour rappel, la petite Nihal Si Mohand a disparu le 21 juillet dernier au village Aït-Ali, dans la commune d'Aït Toudert (Ouacifs), au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Elle était en train de jouer avec des enfants du village devant la maison de ses grands-parents maternels. Elle était venue d'Oran, avec ses parents, pour assister à une fête. L'annonce de la mort de l'enfant, quinze jours après sa disparition, a été faite par le procureur de la République près le tribunal de Ouacifs (Tizi Ouzou). «Les expertises effectuées par l'Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui (Alger) ont confirmé que les ossements retrouvés au village Mechrek d'Aït Toudert, dans la daïra des Ouacifs, appartenaient à la petite Nihal Si Mohand», avait indiqué Fodhil Takharoubt. «Les analyses effectuées par des spécialistes de l'Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui (Alger) de la Gendarmerie nationale sur les restes humains découverts sur la scène du crime, au lieu-dit Mechrek près du village Aït Abdelouahab (Aït Toudert, Ouacifs), ont confirmé qu'ils appartiennent à la fillette Nihal», avait déclaré le représentant du ministère public. Sitôt la plainte déposée par les parents, un plan national a été actionné, avait poursuivi Takharoubt qui avait fait état de la mobilisation, dans le cadre de ce plan, de moyens humains et matériels, importants, pour aboutir à un dénouement rapide de cette affaire. Au bout de quelques jours de travail sur le terrain, des indices, dont des ossements, des cheveux et une robe maculée de sang ont été retrouvés par les éléments de la brigade de recherche et d'investigation de la Gendarmerie nationale, lesquels ont été acheminés vers l'Institut national de criminalistique et de criminologie INCC de Bouchaoui (Alger) pour analyse.