Le 23 septembre prochain se tiendra à Alger la 10ème réunion du Jmmc qui est le Comité ministériel conjoint de suivi de l'accord de réduction de la production pétrolière des pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et les pays producteurs exportateurs de pétrole non Opep pour discuter des évolutions du marché pétrolier suite à cette décision. Les 24 pays producteurs Opep et non Opep, ont convenu le 23 juin dernier à Vienne de limiter à 100% leur niveau de respect des engagements pris dans le cadre de l'accord de baisse de la production pétrolière. Le comité Jmcc est composé de membres de l'Opep et des exportateurs alliés non- Opep. Des médias spécialisés ont rapporté, se référant au ministre koweïtien du pétrole, Bakhit Al Rachidi, qui s'exprimait cette semaine face à la presse, l'information selon laquelle les pays membres de l'Opep et les pays producteurs exportateurs de pétrole non-Opep, devraient se mettre d'accord avant la fin de l'année, sur un mécanisme de surveillance de leur production de brut. Selon le responsable, un accord serait signé pour le nouveau mécanisme avant la fin de l'année par les pays impliqués. Les mêmes sources indiquent que l'Iran pourrait également être présente à cette réunion d'Alger, pour défendre sa part de marché qui pourrait être affectée, selon elle, par les sanctions américaines qui devraient prendre effet sur son industrie pétrolière en novembre prochain. La baisse du nombre de puits en activité aux Etats-Unis et le recul des réserves américaines de brut ont contribué à doper les prix la semaine dernière. La société Baker Hughes a annoncé vendredi dans son rapport hebdomadaire que le nombre de puits de forage en activité aux Etats-Unis avait baissé de 9 unités à 860, soit le recul le plus important depuis mai 2016. Le gouvernement a, par ailleurs, fait état en milieu de semaine, d'une baisse des réserves américaines de pétrole, ce qui pointe vers une plus forte demande au sein de la première économie au monde. «La baisse du nombre de puits en activité et le recul des réserves américaines la semaine dernière soutiennent les prix, mais le conflit commercial sino-américain pourrait peser sur la croissance mondiale et sur la demande en pétrole», a déclaré Stephen Innes, analyste chez Oanda. «En dépit de craintes grandissantes quant au risque de surabondance de l'offre, les marchés continueront d'être soutenus par les sanctions américaines contre l'Iran», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le prix du panier de référence du brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est établi vendredi à 74,02 dollars, contre 73,01 dollars la veille, a indiqué lundi cette Organisation sur son site web. Introduit en 2005, le panier de référence de l'Opep comprend quinze (15) types de pétrole : le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djeno (Congo), Oriente (Ecuador), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), l'Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export ( kuwait), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigeria), Qatar Marin(Qatar), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (UAE) et le Mery (Venezuela). Les experts notent que bien que les cours aient terminé vendredi la séance en hausse, ils étaient dans le rouge, rapporté à la semaine précédente, au moment où les marchés demeurent globalement nerveux quant aux conséquences des tensions politiques et commerciales entretenues par les Etats-Unis avec un certain nombre d'autres pays, dont la Chine, la Russie, l'Iran, le Venezuela et la Turquie.