L'Algérie et les Etats-Unis ont tenus hier à Washington la sixième session des discussions relatives à l'accord-cadre sur le commerce et l'investissement (Tifa). Au menu de cette réunion d'un jour figure l'examen de plusieurs dossiers en relation avec le commerce, l'accès aux marchés et la protection des droits de la propriété intellectuelle ainsi que le climat des affaires. La réunion portera également sur une feuille de route en matière de commerce et d'investissement qui va concerner cinq secteurs-clé à savoir : l'Industrie, l'énergie, l'agriculture, le commerce et le tourisme. Les discussions seront menées du côté algérien par une délégation multisectorielle conduite par le secrétaire général du ministère du Commerce, Cherif Omari, et du côté américain par des responsables du Bureau du Représentant américain au commerce extérieur (USTR), qui est la branche exécutive du gouvernement fédéral américain en charge de la politique commerciale aux niveaux bilatéral et multilatéral. Signé en 2001 par les deux pays, l'accord Tifa vise à instaurer un dialogue économique annuel et à renforcer les relations d'affaires et le commerce entre les entreprises des deux pays. En 2016, l'Algérie est devenue à nouveau éligible au Système généralisé de préférence américain (SGP), un dispositif facilitant aux pays bénéficiaires l'accès de leurs produits au marché américain en franchise de droits de douane. Ce régime préférentiel, dont a bénéficié l'Algérie la première fois en 2004, concerne les produits manufacturés, les produits semi-finis et certains produits agricoles, de la pêche et de l'artisanat. Cependant, très peu de produits algériens ont été placés sur le marché américain sous ce système tarifaire avantageux.