«Les zones frontalières algériennes posent des problèmes de développement par rapport à leur position géographique», a indiqué le directeur de l'aménagement du territoire au ministère de l'Intérieur, Madjid Saâda, tout en informant que le schéma global d'aménagement du territoire est sur le point d'être étendu sur ces zones. L'invité de la rédaction de la chaine III, a expliqué qu'afin d'assurer un développement juste et équitable entre les régions du pays, comme l'avait appelé le président de la république, Abdelaziz Bouteflika en aout dernier, un schéma global d'aménagement du territoire est sur le point d'être étendu aux régions frontalières. Le directeur a affirmé que les zones frontalières algériennes qui s'étalent sur une longueur de 6.400 km, posent des problèmes de développement par rapport à leur position géographique. Selon lui, pour éradiquer ces problèmes, le département de l'Intérieur va travailler dès la semaine prochaine sur un programme spécifique qui concernera la mise à niveau de ces espaces par la dotation en infrastructures, en équipements collectifs et en développement économique. Le même responsable a assuré que ce schéma global d'aménagement du territoire n'a connu aucun retard, précisant que l'objectif va êtres porté à ces régions frontalières, en neuf espaces d'intervention, comprenant ceux du littoral et du Tell, ceux situés en zones de montagne, dans les Hauts plateaux et en zones sahariennes. Le directeur de l'aménagement du territoire au ministère de l'intérieur a indiqué que les priorités d'intervention consistent la stabilisation de la population, renforcer le développement socio- économiques de ces zones, structurer les capacités endogènes du développement, notamment par la création de micro zones. Il s'agit de la valorisation des ressources locales, et le renforcement de l'inscription des ces espaces dans l'économie nationale. Il a, par la même occasion, expliqué que chaque zone va être traitée par rapport à ses potentialités, agricoles, pastorales, minières ou touristiques, avec l'objectif affiché de stabiliser ses populations. M. Sâada souligne l'importance qu'accordent les pouvoirs publics à ces zones frontalières, et ce, parce qu'elles «un petit problème», du fait qu'elles soient influencées par ce qui se passe dans des pays voisins. «Afin de contribuer à la promotion des échanges économiques transfrontaliers, la base infrastructurelle existe, à charge désormais pour les investisseurs potentiels et les jeunes diplômés porteurs de projets d'y être présents», a-t-il ajouté.