Désormais, les assurés sociaux affiliés à la caisse de mutualité pourront se faire rembourser les 20% des frais des médicaments non pris en charge par la Sécurité sociale, et ce, dans le cadre d'une convention signée hier, par le conseil national de l'ordre des pharmaciens d'Algérie (CNOP) et la société algérienne de prestation de santé (SAGPS) une convention. Lors des 8èmes rencontres internationales de la pharmacie d'Alger organisées, hier, au centre international des conférences, sous le thème «Exercice de la pharmacie et Loi sanitaire», où le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, Mokhtar Hasballaoui a procédé à l'ouverture de cet événement, tout en indiquant que «la nouvelle loi sanitaire qu'on l'attendait depuis 20 ans est enfin là». Le président du conseil national de l'ordre des pharmaciens, Lotfi Benbahmed a, en marge de cette rencontre, indiqué que parmi les objectif de ces 8èmes rencontres, l'accompagnement des efforts des autorités dans l'amélioration constante de l'accessibilité des produits pharmaceutiques avec l'adoption et la mise en place de nouvelles mesures complétant le dispositif conventionnel du selon le décret exécutif 18-228 qui était paru il y'a quelques jours liant les caisses de sécurité sociale et les pharmaciens d'officine, et qui permet désormais, à ces caisses de sécurité sociales d'intégrer les mutuelles dans le système chiffa. «De plus un nouvel organisme publique, la société algérienne de prestation de santé regroupant les plus importants sociétés d'assurances et de réassurance publiques met en place un système conventionnel avec les pharmaciens pour prendre en charge certaines prestations non remboursées par le système du tiers payant», a-t-il ajouté. «Il s'agit également de soutenir et coopérer avec nos instances de régulation MSPRH, ANPP, LNCPP afin de concourir au développement de nouveaux mécanismes et outils améliorant la qualité et la disponibilité des produits pharmaceutiques», a-t-il affirmé. Pour sa part, le président honoraire du conseil national de l'ordre des pharmaciens, le Pr Abed a expliqué que dans le cadre de cette nouvelle loi sanitaire, le pharmacien d'officine peut être assisté par un ou plusieurs pharmaciens assistants, ce dernier exerce, sous sa responsabilité et ses activités pharmaceutiques. «Les conditions d'exercice et les modalités d'organisation de la profession de pharmacien et de pharmacien assistant d'officine sont fixées par voie réglementaire», a-t-il précisé. Dans le même sillage, le Le président du conseil national de l'ordre des pharmaciens, Lotfi Benbahmed a souligné dans le cadre de cette nouvelle loi, le pharmacien d'officine ne sera pas seulement centré sur le médicament mais sur le patient, car il est en mesure d'accompagner le malade durant son traitement. A noter que une session complète a été consacrées dans ces rencontres à la nouvelle politique conventionnelle envisagée dans le cadre de la prise en charge des molécules innovantes et la fixation des prix de ces thérapies de plus en plus onéreuses en fonction d'une approche pharmaco économique de plus en plus fine. Les rencontres internationales de pharmacie d'Alger sont aussi un lieu d'échange et de rencontre. Cette dernière a vu la participation de plus de 1 000 pharmaciens et professionnels du secteur qui sont venus de l'ensemble du pays.