L'Algérie a toujours eue pour principal préoccupation la protection et la défense des droits spécifiques de l'enfance. Cette frange sensible, modelable, influençable, et particulièrement vulnérable de par sa dépendance du monde des adultes, fait partie intégrante de la population. Le 20 novembre de chaque année, correspondant à la Journée internationale des droits de l'enfant, qui est commémorée en souvenir de la signature de la Convention des droits des enfants (CIDE), en 1989 attribue une assistance distinctive, en tant qu'être humain à part entière, que les pays membres des Nation unies ont pour devoir de respecter. La Convention (CIDE) adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU le 20 novembre 1989, détermine les conditions de cette protection dont doivent jouir tous les enfants, y compris les préadolescents et les adolescents n'ayant pas atteint l'âge de la majorité, autrement dit 18 ans pour l'Algérie. Les jeunes, selon les droits qui leur sont reconnus dans le cadre de la Convention (CIDE), sont protégé par la loi contre les violences physiques, ou morales, d'où qu'elles viennent. Ils ont le droit de vivre dans un milieu familial, avec leurs parents biologiques, tout en bénéficiant des attentions pour obtenir leurs besoins notamment en nourriture «fondamentale», en effets vestimentaires, aux soins relatifs à leurs santé, et d'une instruction financée par l'Etat, nonobstant d'autres critères comme l'adaptation des lois pénales correspondant à leur âge, pour ne pas compromettre le développement de l'enfant, pour son insertion dans leur environnement socio-professionnel future. Ces droits sont malheureusement bafoués systématiquement dans les pays en guerre, d'où le phénomène de l'enrôlement des enfants soldats, dans certains conflits armés ces dernières décennies. Les traumatismes subis laissent sur les enfants soldats des stigmates psychologiques, et psychiques, difficilement guérissables. Dans le monde moderne, malgré la Convention de l'ONU de 1989, des enfants demeurent encore les principales victimes collatérales en cas d'accrochages, ou de bombardements entre les belligérants. Ils ne sont généralement mutilés, ils souffrent de la malnutrition, sinon de la faim, quand ils ne subissent pas l'exode, ils endurent la captivité qui est synonyme de lavage de cerveaux. Comme on le constate, on est loin des maltraitances de l'enfance, du travail imposé aux enfants, et des abandons de famille, quand il s'agit d'enfants vivants dans des zones de guerre. En Algérie, beaucoup de progrès et de résultats palpables ont été enregistrés dans le cadre de la protection juridique de l'enfance, même si tout n'est pas parfait. Le fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a souligné par la voie de son représentant Marc Lucet «l'engagement de l'Algérie qui œuvre constamment à assurer la protection de l'enfance et lui faciliter l'accès aux services, notamment dans les domaines de l'éducation, de la santé et de la prise en charge sociale». M. Lucet a indiqué, à l'occasion de la Journée mondiale des droits des enfants, célébrée le 20 novembre de chaque année, que l'Algérie «est leader au niveau africain et dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) en matière de réalisation des objectifs du développement durable (ODD) et fait partie des pays qui ont atteint les objectifs du Millénaire, particulièrement dans le domaine de l'éducation».