Dans le cadre d'évaluer les concertations relatives aux revendications socio-professionnelles du Syndicat national des Enseignants Chercheurs Hospitalo-Universitaires (Snechu), une réunion s'est tenue entre le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar, avec les représentants de ce corps, et ce, en présence du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui. Intervenant à la même rencontre, M. Hadjar a indiqué que «cette réunion s'inscrivant dans le cadre d'une série de réunions périodiques que tient le ministère avec le partenaire social, vise l'évaluation du travail de la commission conjointe formées de représentants des secteurs de l'Enseignement supérieur et de la Santé, outre le syndicat», tout en ajoutant que cette commission «a été chargée d'étudier et de suivre la plate-forme des revendications relatives au Snechu», faisant savoir que «certaines revendications ont été satisfaites tandis que d'autres font toujours l'objet d'examen car nécessitant l'intervention d'autres secteurs». Le ministre a indiqué que cette commission avait déjà tenu cinq rencontres depuis son installation fin avril dernier. Par ailleurs, les revendications de ce syndicat concernent essentiellement le développement du cursus professionnel et pédagogique à l'image de la révision de la prime de retraite et celle de la pratique médicale au sein des hôpitaux outre l'avenir des enseignants des Sciences fondamentales de la médecine dans le secteur de la Santé ainsi que la révision des Statuts de l'enseignant chercheur hospitalo-universitaire. De son côté, M. Hasbellaoui a souligné l'impératif d'«engager un dialogue constructif pour traiter ces revendications», ajoutant que «la réunion d'aujourd'hui reflète, d'un coté, la solidarité du Gouvernement et, d'un autre côté, l'existence d'une forte volonté d'examiner les revendications du partenaire social». Pour sa part, le président du Snechu, Rachid Belhadj, a exprimé son «optimisme» quant au travail de la commission conjointe, rappelant, à cette occasion, la liste des revendications du syndicat. Il convient de rappeler que le Snechu avait entamé une grève en avril dernier pour réitérer à Alger, sa plate-forme de revendications, dont la révision de leur statut ainsi que la revalorisation de leur retraite et indemnité professionnelle. «Depuis trois ans, nous avons privilégié la voix du dialogue, mais étant donné que nos revendications demeurent sans suite, nous sommes contraints de recourir à une grève de l'activité pédagogique», avait expliqué la présidente du Bureau national du Snechu, la Pr Wahiba Ouahioune. A noter que la grève entamée en avril dernier s'inscrivait dans le cadre d'évolution en «une cessation des soins» si les revendications de ce corps des praticiens, englobant les assistants, maîtres-assistants et professeurs, ne sont pas satisfaites, avait-t-elle expliqué, précisant que le débrayage concernera les activités d'enseignement et d'évaluation de graduation et de post-graduation (examens).