La grève, entamée dimanche par les Enseignants chercheurs hospitalo-universitaires, concerne uniquement les activités pédagogiques et non celles de soins, a-t-on appris auprès du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU). "Notre appel à la grève concerne uniquement les activités pédagogiques, soit l'arrêt de tout enseignement théorique ou pratique, ainsi que l'organisation et la surveillance des examens de graduation et de post graduation. Elle ne touche nullement, pour l'instant, les activités de soins qui pourraient être envisagées, à l'avenir, si nos doléances ne sont pas satisfaites", a déclaré à l'APS la présidente du bureau national du SNECHU, Pr. Ouahiba Ouahioune. Outre la révision du statut de l'enseignant chercheur hospitalo-universitaire, en particulier les maitres-assistants, les points soulevés lors de cette réunion consistent en la revalorisation de la retraite, la révision de l'indemnité professionnelle dans les hôpitaux et l'avenir des enseignants des sciences fondamentales en médecine au sein du secteur de la santé, avait ajouté le communiqué. La présidente du Bureau national du SNECHU avait déclaré, lundi dernier, lors d'une conférence de presse que "depuis trois ans, nous avons privilégié la voix du dialogue, mais étant donné que nos revendications demeurent sans suite, nous sommes contraints de recourir à une grève de l'activité pédagogique", ajoutant que celle-ci, pourrait évoluer en "une cessation des soins" si les revendications de ce corps, englobant les assistants, Maîtres-assistants et professeurs, ne sont pas satisfaites. Elle avait précisé que le débrayage concernera les activités d'enseignement et d'évaluation de graduation et de post graduation (examens), relevant que la prise en charge des revendications soulevées relève essentiellement du ministère de l'Enseignement supérieur et, dans une moindre mesure, de celui de la Santé.