La consultation N°10/2019, concernant des travaux de réhabilitation et équipements de trois logements de fonction (communément appelés logements des cadres) de l'Assemblée populaire communale de Mascara, sise à la rue Titous Habib Baba Ali, moyennant une enveloppe dépassant largement les 10 millions de centimes, alors qu'il y a tant a faire, particulièrement dans les écoles primaires et autres patrimoines communaux dégradés. Jeter l'argent par les fenêtres, être excessivement dépensier et en l'absence de tout à l'égout, les fenêtres à Mascara, sentaient passer toutes sortes de choses, et il ne faisait pas bon passer dessus en ce moment là. L'Etat et son ministère crient sur tous les chaumes: «C'est l'austérité et les dépenses, il faut les rationaliser !». Les folles dépenses pour la réhabilitation en plus des équipements de trois logements de fonction, affectés à des cadres de l'Assemblée populaire communale du chef -lieu de la wilaya. L'obstination manifeste à reconduire cette pratique pour des considérations d'argent de poche, et ce, devant le regard médusé de l'actuel wali qui a d'autres chats à fouetter dans une wilaya livré aux quatre vents. Ce n'est pas la première cuite au sein de cet auguste Assemblée populaire communale de Mascara, régenté, bien sûr, par le Front de libération national (FLN) et de quelques partis suivistes connus sur la place publique, loin d'être clairvoyant sur la question des marchés publics, à l'exemple : l'équipement de ces trois logements de fonction, qui sont loin d'être des villas d'hôtes, soumis à la législation c'est-à-dire, passé par les institutions et les administrations publiques. L'enveloppe dégagée a ce fruit de la discorde, oscille entre 900 et 12.000.000.00 millions de cts. Chez nous, petits et moyens projets, specialement dans le bâtiment et travaux publics a vu ces supputations et autres rangs, en d'autres termes, l'attribution de marchés à des entreprises moins qualifiées à la faveur des dessous de table arrosés, enfante surcoût, perverse la qualité des travaux et, posant, l'incroyable gaspillage de l'argent public qui gangrène la stabilité du pays en ces temps de vaches maigres, période de pauvreté, de privations, dans l'attente de jours meilleurs. Certains élus des partis au pouvoir ne se privent pas pour exhiber via l'ostentation des signes extérieurs de richesses. Devant cette impunité effrénée, les responsables concernés par «ces abus altérés dignes des régimes bananiers», d'où la moralisation de la vie publique nécessite un ordre moral dans la wilaya de Mascara, à l'exemple des autres régions du pays. Les dépenses ou plutôt les finances communales sur les fissures ? Cette forme interrogative exprimée par des citoyens perspicace des business de certains élus malhonnêtes, des arrivistes malheureusement font et défont les lois de la République. Ce système assisté par des tentacules digne du triangle des Bermudes de l'administration de la wilaya, reste illisible pour nombres de citoyens, ce qui permet de mettre en doute sa légitimité, où les citoyens rencontrés a travers les différentes marches pacifiques qui se déroulent da la wilaya de Mascara. Sans rentrer dans les slogans qui fâchent proférés par les manifestants, il est important de souligner que les affaires qui éclaboussent certains élus véreux, sont montrées du doigt, où chaque argument, en effet, est précédé d'une description précise, et très pédagogique des mécanismes de corruption à l'œuvre. Dans un autre contexte, des travaux qui ont ciblés l'état civil de l'auguste Assemblée populaire communale, se sont répandus comme le cholera aux temps de l'austérité, qui ont vu d'abord le carrelage acceptable tout autour de l'APC démantelé puis rénové, des rampes d'escaliers en aluminium, pis encore le bureau du président de l'assemblée refait… Alors qu'il reste tant à faire, où des écoles primaires sont délaissées, abandonnées à leurs propres sorts, sans sanitaires, vitres cassées et autres absences notables de chauffages, le tout enveloppé dans une situation ubuesque. Aussi, il faut clairement mettre a l'index les divers «APC» qui n'ont pas apporté de solutions pour régler le problème de l'insuffisance des marchés de proximité, qui rappelons-le demeurent presque tous fermés à l'exemple du chef-lieu de la wilaya, où on a préféré délocaliser le marché communément appelé «Trig El Oued» pour le transférer vers un autre lieu, jugé trop loin pour les quartiers populaires de Baba-Ali,Fg de la gare (Sidi El Mazari), Medbeur et Khessibia voire même la commune d'El-Keurt, qui font les frais de ces décisions immatures de responsables incompétents en la matière. La wilaya de Mascara a recensé 34 marchés de proximité inexploités sur 50 dont 17 nouveaux réalisés par l'entreprise publique «Batimétal» depuis 2011, dont la plupart ont mis les clés sous le paillasson. Des quartiers entiers et même limitrophes du chef lieu de la wilaya, ne disposent pas d'un marché qui se respecte, ce qui crée la ruée vers les marchés propice a toute les arnaques et un autre marché sise sur la route de Selatna, renové et dont la structure commence sérieusement a être dans un piteux état, s'est transformé en une sorte de «pissotiére a huis clos», le tout environné dans un climat nauséabonde, ce qui n'arrange personne. Alors qu'il y a tant à faire, la réhabilitation promise par ces élus véreux laquelle revient a la gestion des lieux, est remise aux calendes grecques. Quand douteux responsables se font servir par camions entiers de fruits et légumes, le peuple est tout nu ! N'en déplaise a certains énergumènes favorable a cette la spéculation qui favorise la corruption. C'est le sens de l'Etat par son absence…N'en déplaise à certains !