Vétérinaires, militants de la «cause animale» et propriétaires des chats et des chiens domestiques se sont rassemblés, samedi, à la place de la Grande Poste (Alger), pour revendiquer la fermeture de la fourrière canine de la commune d'El-Harrach, et stopper carrément toute action de torture à l'égard des animaux même errants. L'appel a été lancé via les réseaux sociaux par des groupes spéciaux, à l'instar «Algérie-El-Rifk-Compassion», «SOS animaux Algérie», «Seconde chance pour animaux en Algérie»…., où ces internautes n'ont pas hésité à dénoncer cette fourrière canine qui exécute les chats et les chiens par électrocution, qu'ils soient domestiques ou errants. Cette méthode cruelle à l'encontre de ces animaux est strictement interdite par la loi, hormis que cette dernière n'est pas appliquée en Algérie. Enfin le bon moment est arrivé. A peine midi, les manifestants se sont réunis devant la place de la Grande Poste à Alger pour entamé leur rassemblement en exprimant leur ras-le-bol de ces massacres. Tous déterminés et unis, pancartes à la main sous des slogans hostile à cette «Galoufa» ainsi au système politique algérien. Ils ont crié à la fermeture de cette fourrière canine, communément désignée par l'homonyme «Galoufa» : «Non à l'électrocution des chats et des chats», «Stop Galoufa», «Non à la fourrière canine»… Au milieu de la foule, une manifestante, militante de la cause animale et propriétaire d'un chat domestique capturé par cette fourrière canine, nous a indiqué avec un ton ferme que «ces massacres illicites faites à l'encontre de ces créatures sans défense sont pratiquées qu'en Algérie, où aucune loi n'est appliquée pour respecter le statut animal». «Je n'oublierai jamais le jour où je suis rentrée dans cette fourrière pour chercher mon chat perdu. C'est juste horrible ce qu'ils font ! Des chats captivés dans des cages et affamés, entassés les uns sur les autres. Leur regard témoigne de leur état déplorable, en situation de détresse», a-apostrophé Soumeya, une jeune activiste pour défendre les animaux. Plusieurs vétérinaires ont pris part également à ce rassemblement. Entre autres, le Dr Hacène Hadjira, vétérinaire et président de l'association de la protection des animaux «EL Salem 25», qui nous a assuré que «cette fourrière canine exerce ces pratiques illégalement. Chaque jour, pas moins de 100 chats et chiens sont abattus et électrocutés». «Nous appelant tous les activistes et les militants de la cause animale de poursuivre ce combat et ne pas lâcher prise», a-t-il insisté. Le mouvement de protestation s'est dispersé et achevé dans le calme. Ces militants de la cause animale semblent déterminés. Ils ont annoncé la réorganisation, le samedi prochain, d'un autre rassemblement, jusqu'à ce que cette fourrière canine met fin à ses pratiques illicites et illégales à l'encontre de ces animaux sans défense.