Comme à chaque dimanche, les algériens résidents en France sont sortis marcher à la place de la République, à Paris, pour réclamer par solidarité avec le compatriote le départ des symboles du système politique algérien. Le mouvement des membres de la communauté algérienne en France ne faiblit, ils ont exprimé leur détermination de soutenir le « Hirak » jusqu'à satisfaction de ses revendications constituantes et la remise du pouvoir au peuple algérien souverain. Dans leur huitième rassemblement, les présidents algériens protestataires ont revendiquant le départ de tous les décideurs politiques restés au pouvoir après la démission de Bouteflika, il y a quinze jours. Ils ont également appelé à l'accélération du passage à une transition politique telle que souhaitée par le peuple algérien, depuis le début de la grogne. Ils étaient des dizaines de centaine d'hommes et de femmes, parfois accompagnés de leurs familles, qui brandissaient du drapeau algériens et des affiches à travers lesquelles, ils ont exprimé leur rejet de la désignation du chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, et de la nomination du nouveau gouvernement conduit par Bedoui, mis en place, vers la fin du mois de mars écoulé. Ils demandent, avec véhémence, la mise en place d'une transition politique répondant aux aspirations des Algériens contre tout le système politique en place. Ce qui « permet d'organiser la prochaine élection présidentielle avec des personnes intègres que le peuple désignera pour le guider dans son future », estime Rania, une manifestante résidente à Paris, ajoutant que pour ce faire « il faut procéder à une révision profonde de la Constitution ». D'autres slogans ont été brandis appelant les partis politiques «du FLN et RND » a quitter la scène politique du pays et accepter la proposition du peuple d'être dissous afin de créer des partis libre qui respectent la volonté du peuple. « Système FLN-RND non recyclable », « Pour le bien de tous, partez maintenant », « Le peuple exige un changement radical du système et non un changement dans le système », « Libérez l'Algérie », c'étaient les slogans hissés par les manifestants dans une ambiance bon enfant, accompagné. Cette fois-ci, le mouvement s'est démarqué par une nouveauté qu'est l'organisation de plusieurs tribunes d'expressions dans lesquelles les manifestants exprimaient ses aspirations et exposaient ses propositions.