Les épreuves de fin d'année approchent à grand pas. Le département de l'Education Nationale est totalement prêt pour assurer le bon déroulement des examens, et ce, par la mise en place d'un dispositif spécial par les services de la Protection civile. Selon un communiqué rendu public, hier, ce dispositif a été adopté par les services de la Protection civile pour garantir la sécurité des centres des examens de fin d'année scolaire 2019, et leur bon déroulement. Plusieurs visites de prévention et de sécurité ont été ainsi effectuées, dans ce contexte, par les services techniques de la Protection civile, dans les établissements scolaires et centre d'examens, en prévision de cette échéance. Le but de ces visites de prévention est de "veiller à leur conformité aux normes de sécurité et de garantir, ainsi, la protection des élèves et du personnel enseignant," précise la même source. Parallèlement, à ces des visites, un dispositif opérationnel sera mis en place pour assurer la sécurisation des lieux. Composé de 39 000 agents d'intervention, tous grades et fonctions confondus, il sera, en outre, doté de 2 197 ambulances et de 1 338 engins d'incendie, dont le déploiement prendra en charge l'ensemble des questions liées à la sécurité des élèves et du personnels d'encadrement. Il convient de rappeler également que pour le bon déroulement de l'épreuve du baccalauréat, le ministère de l'Education Nationale, a fait appel directement à l'Armée pour contribuer à lutter efficacement contre la triche durant les examens. Le premier responsable du secteur, Abdelhakim Belabed avait indiqué la semaine passée, que son département est totalement prêt pour assurer le bon déroulement des épreuves du baccalauréat. A sa première sortie médiatique, le premier responsable du secteur avait fait savoir que « le ministère de la Défense nationale a équipé les annexes de l'Office national des examens et concours (Onec) des brouilleurs sophistiqués en vue de lutter contre la fraude lors des examens nationaux de l'année scolaire en cours. « la décision de faire intervenir l'Armée, est prise pour que les multiples scandales de tricherie et la diffusion des sujets sur les réseaux sociaux ne se reproduiront plus », avait-t-il ajouté. Par ailleurs, M. Belabed avait tenu de rassuré tous les candidats du bac que les questions de cet examen fera partie du programme. « Aucun candidat ne sera examiné sur un sujet qui ne figure pas dans le programme scolaire », avait-t-il confirmé. Le ministre avait également assuré les candidats du baccalauréat que toutes les procédures précédentes n'avaient pas changé, en termes de temps supplémentaire, et de deux sujets au choix. Répondant à une question sur la possibilité d'organiser une deuxième session pour l'examen du baccalauréat dans les années prochaines, le ministre de l'éducation nationale, Abdelhakim Belabed avait informé que l'opportunité d'organiser une deuxième session pour cet examen n'est pas à l'ordre du jour, tout en expliquant qu'une deuxième session ça demande la mobilisation de toute une société.