L'établissement pénitentiaire de Koléa, représentant du système carcéral algérien, a été choisi pour un programme onusien de formation électronique mondiale, aux côtés, a indiqué, avant-hier samedi, le Directeur général de l'administration pénitentiaire, Mokhtar Felioune, de deux établissements pénitentiaires de deux autres pays, la Suisse et l'Argentine. Il a été retenu par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) lors de sa rencontre internationale organisée le 21 mai dernier en Autriche. Institué par l'ONUDC, ce programme de formation électronique mondiale, a rappelé Mokhtar Felioune, est destiné aux fonctionnaires de l'administration pénitentiaire de par le monde et ce conformément aux règles internationales des droits de l'Homme ou communément appelé "règles de Nelson Mandela. «Il s'agit de la création d'un site électronique comportant des applications et des programmes d'action sur les techniques et moyens les plus récents de traitement des prisonniers dans les pays en question dont l'Algérie, à même de permettre aux établissements pénitentiaires de le consulter pour s'enquérir des systèmes carcéraux innovants visant la rééducation et l'insertion sociale des prisonniers qui ont purgé leur peine », a-t-il précisé. Le choix de l'établissement pénitentiaire de Koléa intervient, a-t-il observé, suite à la candidature de l'Algérie au programme onusien relatif à la formation électronique de l'administration pénitentiaire, d'autant qu'elle œuvre dans ce domaine en toute transparence et dans le respect des droits de l'Homme, en coordination avec les agences onusiennes, contrairement à certains pays qui refusent d'y participer. «Les établissements pénitentiaires en Algérie sont devenus des écoles de formation qui accordent à l'enseignement et à la formation une grande importance », a poursuivi M Felioune. L'Algérie, a encore observé le Directeur général de l'administration pénitentiaire, est un modèle en matière de respect des droits de l'Homme. Notamment, a-t-il relevé, à travers la réunion de toutes les conditions en vue d'encourager les prisonniers à l'acquisition du savoir et à la formation durant la période de leur détention. «Le nombre des prisonniers suivant des programmes de formation est en nette augmentation, avec plus de 40 détenus qui suivent une formation générale et près de 39 stagiaires dans la formation professionnelle, à travers les différents établissements pénitentiaires du pays », a ajouté M Felioune. Enfin, s'agissant des examens de fin d'année, la même source a fait cas de 4.322 détenus inscrits à l'examen du Brevet de l'enseignement moyen (BEM) et 4.200 autres détenus, des deux sexes, passeront les épreuves du baccalauréat. Ce qui dénote de l'intérêt croissant des détenus pour les programmes de formation, a encore observé le Directeur général de l'administration pénitentiaire.