A l'appel du Syndicat national des travailleurs du secteur du commerce (SNTC), les agents de contrôle commercial ont entamé une nouvelle grève, dimanche, et qui se poursuivra jusqu'à demain (mercredi). Selon Secrétaire général (SG) du Syndicat national des travailleurs du secteur du commerce (SNTC), Ahmed Allali a précisé dans une déclaration à l'APS que ces agents ont engagé, dimanche, une nouvelle grève qui se prolongera jusqu'à mercredi prochain, menaçant de perturber la permanence de l'Aïd El Fitr au cas où leurs revendications professionnelles ne sont pas satisfaites, tout en expliquant que ce débrayage intervient dans le cadre de la poursuite du mouvement de grève auquel à appelé le syndicat, en vue de concrétiser sur le terrain les engagements du ministère du Commerce, notamment en ce qui a trait à assurer la sécurité, le régime indemnitaire, le statut et la prime du Fonds de revenus complémentaire (FRC). Les agents de contrôle en grève s'abstiendront, durant l'Aïd (mardi et mercredi), d'effectuer les opérations de contrôle programmées pour s'enquérir du respect, par les commerçants réquisitionnés, de l'ouverture de leurs commerces, a ajouté le SG du SNTC qui tient le ministère "pleinement responsable de toute éventuelle échec de la permanence". S'agissant du fondement juridique pour la poursuite du débrayage, bien que le tribunal administratif l'ait jugé illégal, le SG a fait savoir que le syndicat a pris les mesures légales nécessaires pour faire appel de la décision devant le Conseil d'Etat, en déposant une requête aux fins de référé suspension, ce qui permet la poursuite de la grève jusqu'à ce que cette dernière soit tranchée définitivement. Il convient de noter que les agents de contrôle ont entamé ce débrayage la semaine écoulée (du 26 au 19 mai écoulé) pour la deuxième fois consécutive. Cette grève a connu un taux de suivi de 80%", selon M. Allali qui a appelé le ministère à "entamer un dialogue sérieux avec les fonctionnaires et prendre en charge leurs revendications légitimes". Néanmoins, le ministère du Commerce a qualifié ces taux d'" exagérés", car les adhérents au SNTC ( relevant de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) , ne représentent "que 31%" du nombre global des travailleurs, tandis que ce taux s'élève à "12%" pour la SNAPAP, section commerce d'après les déclarations à l'APS du Conseiller du ministre et Chargé de communication, Samir Meftah.