S'exprimant en marge de la clôture de la session ordinaire du parlement pour l'année 2018-2019, au Conseil de la nation, le ministre de la Communication M. Rabehi a indiqué que le gouvernement est favorable à toute initiative visant à enrichir le dialogue national qui sera organisé par l'opposition, samedi prochain à Alger. En effet, le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Hassane Rabehi, a affirmé que le Gouvernement «est favorable à toute initiative de dialogue national, à même de rassembler les Algériens». Répondant, en marge de la clôture de la session ordinaire du Parlement pour l'année 2018-2019, au Conseil de la nation, aux questions des journalistes sur les sessions du dialogue national qu'organisera l'opposition samedi prochain à Alger, M. Rabehi a indiqué que le Gouvernement «est favorable à toute initiative de dialogue, basée sur les valeurs nationales, à même de rassembler et non de diviser les Algériens, tout en préservant leur sécurité et stabilité». «Toute initiative servant l'intérêt général du pays est la bienvenue, tant qu'elle garantit la sérénité des citoyens et leur assure les conditions d'établissement d'une véritable démocratie», a-t-il poursuivi. Concernant l'organe gouvernemental installé, fin juin dernier, et chargé du suivi des activités économiques et projets susceptibles de connaître une perturbation, en raison des mesures conservatoires, le ministre a dit que «des commissions s'attellent à l'examen de ce dossier pour recenser les entreprises pouvant bénéficier de cette mesure, car l'objectif du gouvernement est de permettre au personnel de ces entreprises de conserver leurs postes d'emplois». Abordant «les problèmes» dont souffrent certains médias privés, le ministre de la Communication a expliqué que «les problèmes accumulés dans le secteur ne peuvent être réglés du jour au lendemain», annonçant «la prise de toutes les mesures à même de répondre aux aspirations des travailleurs du secteur, à travers son encadrement juridique». Il existe «d'autres raisons» aux difficultés dont souffrent certains médias, que «le manque de publicité», a précisé le ministre, citant «la mauvaise gestion de certaines entreprises médiatiques privées qui sont libres, a-t-il dit, de gérer leurs affaires, mais doivent être à la hauteur pour résoudre leurs problèmes». Le rôle de l'Etat est de veiller à «garantir une scène médiatique accueillant le plus grand nombre de médias, en vue de transmettre l'information aux citoyens», a-t-il rappelé. Concernant le placement du moudjahid Lakhder Bouregaa en détention provisoire, le ministre a dit qu'il avait «confiance» en la justice algérienne, seule habilitée à se prononcer sur cette affaire. D'autres voix trouvent qu'il faudrait protéger la religion et le passé révolutionnaire de la politique. Ces derniers ont ajouté au même sujet : « A ce moment-là, il ne reste qu'au peuple de choisir ses représentants à travers le meilleur programme politique qui leur sera proposé lors des différentes élections. C'est le seul moyen en vue d'éviter l'instrumentalisation de l'islam et de la révolution de l'indépendance qui sont un patrimoine de l'ensemble du peuple et ne devraient pas être monopolisés par quelques partis politiques uniquement.