Depuis le début du mouvement populaire, le 22 février dernier, les «fakes news» envahissent la toile. Certains arrivent à influencer la scène médiatique qui les reprennent sans vérification de la source de l'information, versant ainsi dans la désinformation et la médiocrité. Tendance propagandiste qui s'est profilée via les réseaux sociaux pour diffuser des informations erronées sous la signature de la Direction générale de la sécurité nationale (DGSN), portant ainsi atteinte à un corps constitué. Après plusieurs recherches et alertes, les services de la sureté nationale ont appréhendé jeudi dernier l'auteur des faux communiqués attribués à la DGSN. Quotidiennement, des informations, des images et des vidéos non authentifiés circulent sur les réseaux, dans l'anonymat ce qui complique l'identification des auteurs des contenus web. C'est la raison pour laquelle la brigade de lutte contre la cybercriminalité relevant de la police judiciaire de la sûreté nationale active sans relâche pour les arrêter. Depuis plusieurs semaines, les services de la brigade de lutte contre la cybercriminalité relevant de la police judiciaire de la sûreté de wilaya d'El Tarf, piste les auteurs des communiqués diffamatoires rédigés à son insu. Ils ont pu localiser et arrêter l'auteur présumé de ces fausses publications attribuées la Direction générale de la Sûreté Nationale (DGSN), a fait savoir jeudi dernier un communiqué de la Direction. «La localisation et l'arrestation d'un individu, auteur présumé des faux communiqués attribués à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), pour atteinte à l'unité nationale, diffusion au grand public de tracts portant préjudice à l'intérêt national et outrage à corps constitué», lit-on sur le même communiqué. Ce dernier a précisé dans le détail le mode opératoire du présumé auteur qui a pris pour cible, les services de la sureté nationale. «Le mis en cause, un trentenaire issu de la wilaya d'El Tarf, a été arrêté à Hassi Messaoud dans la wilaya de Ouargla, avec en sa possession des équipements électroniques sophistiqués contenant des applications utilisées dans la diffusion de fausses informations. Le mis en cause, possède plusieurs pages Facebook qu'il utilisait pour diffuser les fausses informations», a précisé, la même source. Le 20 juin dernier, le Service central de lutte contre les crimes liés aux technologies de l'information et de la communication (TIC) a constaté la diffusion via les réseaux sociaux de plusieurs publications à caractère subversif dont certaines ont été même relayées par certaines médias en lignes, induisant ainsi en erreur l'opinion publique. «Certaines publications contenaient de fausses informations et de faux communiqués attribués à la Sûreté nationale, ainsi que d'autres publications, des vidéos et des commentaires offensants susceptibles de porter atteinte à l'unité nationale», indique le même communiqué, précisant que l'auteur présumé de ces faits n'agissait pas seul et se servait du sigle et couleurs figurant sur les publications électroniques de la Sûreté nationale. Le phénomène des «fakes news» a pris de l'ampleur depuis le début de la révolte populaire, ce qui a attiré l'attention des autorités qui avertissaient contre la prolifération des fausses informations visant à manipuler l'opinion publique. Appelant ainsi les médias à la vigilance et à la vérification des informations avant la diffusion.