Le ministère de la Justice a démenti samedi, dans un communiqué, les informations relayées par certains médias le 29 et 31 août 2019, faisant état de la privation de Mme Sarina Mesurasse, incarcérée à l'établissement de rééducation et de réhabilitation à Alger, des soins médicaux, du port de la tenue traditionnelle ainsi que de l'avoir obligée de porter le voile. Après avoir mené les investigations nécessaires, le ministère de la Justice, dément ces faits relayés par certains médias, et souligne qu'il s'agit de faits présentés par une source d'information, en dehors de leur contexte et par conséquent amplifiés d'une façon sensationnelle pour servir à des fins autres que celles déclarées, précise le communiqué. Concernant les détails des faits prétendus, tout ceux qui sont en contact avec les établissements pénitentiaires, savent que le port de la tenue traditionnelle ou le non-port du voile, sont des libertés individuelles garanties pour tout un chacun et qu'aucun établissement pénitentiaire ne peut imposer le contraire, ajoute la même source. En revanche, il n'a été demandé à Mme Mesurasse que de se couvrir la tête en passant devant le bloc pour hommes, lors de son transfert vers le tribunal, détaille le communiqué. Concernant les examens médicaux pour femmes, le communiqué précise qu'ils sont assurés par un médecin (femme) au niveau de leur bloc sauf dans le cas des examens radiologiques qui nécessitent le passage de la patiente devant le bloc hommes. Cela a été interprété d'une façon contraire au contexte de l'incident relayé et à la bonne foi de l'administration pénitentiaire qui n'a jamais porté atteinte à sa liberté personnelle ni à celle d'autres détenues, ajoute la même source. Au sujet des allégations selon lesquelles la santé de la détenue s'est détériorée, nous précisons, ajoute le communiqué, qu'avant son entrée à l'établissement pénitentiaire, la concernée souffrait d'ecchymose au niveau de l'épaule et que le médecin traitant affirme qu'elle se plaint actuellement de douleurs au niveau du coude mais son état de santé est bon confirmé par un examen radiologique (absence de fracture, d'inflammation ou de complications). Pour ce qui est des conditions de détention, la concernée bénéficie d'un traitement ordinaire sans distinction aucune et tous ses droits sont garantis, ajoute la même source.