Malgré son opposition à renoncer à son immunité parlementaire, le député tant contesté, Baha-Eddine Tliba devra désormais s'appliquer à la décision de la Commission des affaires juridiques, administratives et des libertés à l'Assemblée populaire nationale (APN) a approuvé la levé de l'immunité dudit député. C'est ce qu'a indiqué hier le rapport relatif à la demande de levée de son immunité parlementaire, laquelle sera soumise à l'instance compétente. Selon un communiqué de cette instance législative, cette commission des Affaires juridiques, administratives et des libertés a poursuivi ses travaux par la tenue d'une réunion, présidée par Ammar Djilani et auditionné de nouveau le député concerné par la demande de la levée de l'immunité parlementaire présentée par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Le président de la Commission a rappelé, dans ce cadre, «les procédures de levée de l'immunité parlementaire prévues par la Loi», soulignant «la nécessité de respecter les formes juridiques stipulées par la loi en la matière». La Commission a examiné «les différentes mesures juridiques y afférentes à travers le débat, par ses membres, des procédures législatives et réglementaires relatives à la question. La Commission a également «adopté le rapport relatif à la demande de levée de l'immunité parlementaire sur un député de l'APN, qui sera soumis à l'instance compétente. La Commission relève, toutefois, que le député concerné s'attache à son immunité parlementaire et ne souhaite pas y renoncer», conclut la même source. Sachant que prochainement, il va y avoir un procès historique qui confrontera Saïd Bouteflika, frère du président déchu Abdelaziz Bouteflika, ainsi que les généraux Toufik et Tartag, et la femme politique Louisa Hanoune, le 23 septembre en cours, devant le tribunal militaire de Blida, à 50 km au sud d'Alger. A rappeler que Saïd Bouteflika et les deux ex-patrons du renseignement ont été incarcérés le 5 mai. Louisa Hanoune a été placée en détention provisoire le 9 mai. La machine judiciaire suit son cours. Pas moins qu'hier, le Directeur de l'algérienne des eaux (ADE) à la wilaya de Ghardaïa et 3 autres cadres ont été placés sous contrôle judiciaire par le juge d'instruction près le tribunal de Ghardaïa. Ces trois cadres sont le président du comité des services sociales et les directeurs des agences de l'ADE à Metlili et à El Guerrara. Le chef d'accusation retenu contre ces derniers est la manipulation des fonds des services sociaux en attendant l'achèvement de l'enquête judiciaire.