La mortalité néonatale en Algérie représente 70 % des cas de décès enregistrés chez les enfants en général, a déclaré jeudi, à Skikda, le professeur Leila Haridi, chef de service de néonatalogie à l'hôpital de Béni Messous d'Alger. «Ce taux de mortalité est très élevé et représente près de 16,5 décès pour 1.000 naissances», a précisé à l'APS la praticienne, également présidente de l'Association algérienne de médecine néonatale, en marge d'une Journée d'étude sur la néonatalogie. Elle a ajouté que la naissance prématurée demeure parmi les causes principales de la mortalité néonatale, indiquant que les bébés qui naissent avant la 33e semaine de grossesse sont les plus exposés à la mort, suivis des bébés qui souffrent de complications respiratoires entrainant des asphyxies. Pr Haridi a également souligné que le manque de moyens constitue une des causes de la mortalité néonatale, arguant «qu'il n'existe à travers le territoire national que 4 services de réanimation pour les nouveaux-nés».