En prévision des deux matchs amicaux face respectivement à la République démocratique du Congo ce jeudi au stade Mustapha Tchaker de Blida et contre le Colombie mardi prochain à Lille. L'entraîneur national Djamel Belmadi a animé sa conférence de presse au Centre technique national de Sidi Moussa. Une conférence de presse qui ressemblerait a un bilan d'un football qui perd ses repères. Il a survolé tous ce qui devrait caractériser le fonctionnement de la «Nouvelle» équipe nationale. Il n'a pas mâché ses mots pour dire ses vérités, toutes ses vérités qui ne se disaient qu'à demi-mot. Parce que le football se développe dans un monde footballistique transparent ou les échelles s'élargissent encore. Belmadi, veut y croire a la victoire du football national celle qui remet au cœur de ses préoccupations le développement de Equipe nationale. Pour mieux décrypter ses messages, on retiendra qu'i s'agit pou lui de se faire entourer par ceux qui maîtrisent des stratégies du foot, parce qu'elles sont aujourd'hui le complément indispensable pour toute réussite. Et cette réussite passe par le respect des exigences du football moderne. Ses joueurs professionnels l'ont compris. Le souhait ardent de Belmadi Valider sa sélection par une performance en match international rien de tel qu'un match international, notamment avec le statut qu'on a maintenant, puisque nous sommes l'équipe à battre avec le statut de champion d'Afrique et les statistiques que tout le monde connaît, à savoir un seul match perdu depuis un peu plus d'une année maintenant» Il revient sur un passé qui a vu des joueurs essartés décriés et qu'on a fait passer pour des très mauvais joueurs, et puis les choses se sont inversées. «J'ai bon espoir pour qu'ils montrent qu'ils sont capables d'être d'excellents joueurs de l'équipe nationale.» Les stades. le mal du football "On a un vrai problème de stade fera t'il remarquer ;il explique : «Je me déplace au stade Tchaker depuis un an, à chaque fois on me dit la même chose. Je suis parti hier et c'est vraiment du bricolage. J'ai eu honte lors du match des A' : l'hymne qui démarre pas, l'éclairage qui saute.... On nous dit que des stades vont être livrés au premier trimestre 2020, mais pour le moment, on ignore quel sera notre stade. Je suis devenu un spécialiste en jardinage. Hier, on m'a fait un court sur comment scalper la pelouse !"Plus loin encore dans ces interventions il ne cache pas sa déception :"On est allé une dizaine de fois à Tchaker Ce n'est pas la faute des employés, mais celle des dirigeants. Les jardiniers m'ont dit qu'il fallait fermer le stade au moins trois mois pour bien travailler et ne pas faire dans le bricolage". Nouveaux joueurs ? oui mais : «J'entends beaucoup parler d'Houssem Aouar et il faut que l'on mette les choses au clair. Aouar est un joueur de l'équipe de France, même s'il n'a pas encore joué et qu'il reste sélectionnable». Il est vrai que les joueurs pouvant prétendre à la sélection française et algérienne sont nombreux, Djamel Belmadi évoque. Les cas de Yacine Adli (Bordeaux) et Rayan Aït-Nouri (Angers) «Les joueurs cités savent très bien que nous sommes intéressés par leur profil, ce sont des Algériens mais est-ce qu'ils ont montré une envie de portier le maillot algérien ? Est-ce que l'un d'eux a indiqué qu'il veut jouer pour les Verts ? Vous pouvez leur poser la question et si l'un d'eux déclare qu'il veut jouer pour l'Algérie, on va les appeler.» Le message est officiellement passé. Belmadi 1000% avc le hirak Il s'est s'exprimé ce mardi, par rapport au soutien au mouvement populaire ( Hirak) qui réclame, depuis le 22 février dernier, un changement radical du système politique en Algérie. «Tant de monde qui descend comme ça, dans le même corps, et qui ont les revendications qu'on connait. Il est évident qu'il faut les prendre en considération, il faut les prendre très au sérieux. Il faut aller dans le nœud du problème et faire en sorte que les choses changent, évoluent et progressent», a I déclaré Et d'ajouter : «Je suis avec tout ça à 1000 %. Ça serait ne peut être à l'écoute d'un peuple comme ça qui (sort) tous les jours avec une telle discipline… je suis très admiratif, surtout avec l'image qu'on ne collait de gens violents». Djamel Belmadi a déclaré en outre : «Nous le peuple, nous avons la compétence et des valeurs qu'on a voulu cacher. On a toujours voulu nous faire passer pour le mauvais personnage, violent, agressif… Si on nous donne la possibilité, nous sommes capables de choses extraordinaire et exceptionnelles».