En conclave à la fin du mois d'octobre dernier au centre de formation de la Sonelgaz de Ben Aknoun, les P-dg des Groupes Imetal et Sonelgaz représentés respectivement par Bouslama Tarik et Boulakhras Chahar signaient une convention cadre en présence de la ministre de l'Industrie et des Mines Djamila Tamazirt et son homologue de l'Energie Mohamed Arkab. Etaient également présents, les cadres dirigeants du Groupe Imetal dont ceux de Batimétal, Groupe Sider, Alfapipe, Encc, Entpl, Anabib, Fondal, Enr, Emb, Ctmc et Sdem. Important sur le plan socio-économique de par ce qu'il implique comme investissement et création de postes d'emplois, l'événement a son importance. Il a été organisé conformément aux orientations du Premier ministre. En fait, il s'agit de révéler les moyens à mettre en œuvre pour améliorer les performances de l'économie nationale, préalable au lancement du Plan de développement 2022 du groupe Sider. La démarche interviendra début 2020, c'est-à-dire au lendemain des dernières élections présidentielles qui peut être assimilée à un signal de départ. Il y aura d'abord l'augmentation de la production du minerai à fournir au complexe El Hadjar à partir de Boukhadra et Ouenza (Tébessa). La direction générale s'est enrichi des malheureuses expériences vécues tout au long de l'année 2019. Telle celle des inondations des unités avec la multiplication des arrêts du Haut-Fourneau. Elles avaient imposé la suspension des activités de production. C'est à croire qu'avant de quitter le complexe sidérurgique pour rupture du contrat de partenariat, l'indien ArcelorMittal avait jeté un sort pour que la sidérurgie algérienne ne se relève plus jamais. En toute impunité, il avait fait d'El Hadjar un tas de ferraille d'où il approvisionnait ses unités implantées dans le bassin méditerranéen. Le même complexe représentait pour lui, un bénéfice net sans aucun investissement. Il s'était également accaparé de plusieurs millions de dollars sur les 900 millions que sous la conduite de Abdelmalek Sellal, le gouvernement algérien avait investi dans la réhabilitation des différentes unités de production. Tous ces aléas ont été revisités par les cadres sidérurgistes qui, sous la férule, du groupe Sider se préparent sérieusement à remettre toutes les unités en production. C'est que, précise-t-on, le secteur des mines, de la production sidérurgique et celui de la transformation sidérurgique sont liés par des activités en amont et en aval. Telle est l'interprétation à accorder à la directive émise à l'issue de la réunion des cadres de son secteur du 3 novembre dernier présidée par le P-dg du Groupe Imetal sur la promotion des produits de la sidérurgie et de la métallurgie et la valorisation des activités des filiales Sider El Hadjar, Algerian Qatar Steel, Encc, Batimetal, Tpl, Alrim. Ce qu'il a, d'ailleurs confirmé, dans l'orientation qualifiée de stratégique : la promotion des produits de la sidérurgie et de la métallurgie. L'augmentation du niveau d'intégration dans les filiales du groupe Imetal. Assurer la connexion entre les filiales dans la concrétisation des projets. Favoriser l'utilisation des ressources internes des filiales avant de recourir à la sous-traitance. D'optimiser la trésorerie des filiales. La mise en place d'outils garantissant l'aboutissement du processus d'intégration. A l'issue de cette même réunion, il été recommandé la création d'une structure en charge de l'intégration au niveau du groupe Imetal. Celle-ci assurera : Le suivi des projets réalisés par les filiales en terme d'utilisation de capacités disponibles au niveau des sociétés du groupe Imetal. Comme a été souligné le suivi du taux d'intégration, la stimulation de l'intégration entre le groupe Imetal. La maturation du projet de la consolidation fiscale. La recherche permanente des possibilités d'exportation des produits du groupe Imetal. Relancer les pouvoirs publics sur la mise en place de la DAPS afin de protéger la production nationale. Faire de la veille stratégique à l'effet de sauvegarder la notoriété du groupe Imetal au niveau national et international. Toutes ces activités semblent avoir eu un impact sur l'environnement direct et indirect du complexe sidérurgique. Notamment du côté de ceux que la stabilité au complexe sidérurgique El Hadjar dérange. D'où l'appel à la vigilance pour contrecarrer les desseins des perturbateurs. Il reste que l'on s'interroge sur l'utilisation des 900 millions de dollars. On se rappelle qu'ils avaient été débloqués par l'Etat pour la réhabilitation en deux phases, des unités de production. A ce jour, on en est toujours à la première phase avec une caisse totalement vide alors que la deuxième phase n'est même pas entamée.