En effet, la direction des services agricoles de la wilaya de Relizane entame une opération de grande envergure destinée à la prévention et à la lutte contre les maladies qui peuvent affecter sérieusement le cheptel ovin et bovin. En mettant, cette fois-ci, les bouchées doubles, car il s'agit pour la vingtaine de vétérinaires mobilisés de lutter sur plusieurs fronts, qui devront sillonner l'immensité du territoire de la wilaya dans tous les sens. La DSA a mis sur pied un vaste programme de vaccination du cheptel ovin et bovin contre la fièvre aphteuse et la rage. Cette action assurée par les vétérinaires privés mandatés (VP) ainsi que par les vétérinaires fonctionnaires de la DSA, ciblera l'ensemble du cheptel bovin contre la fièvre aphteuse et la rage, et ce dans le cadre, des initiatives proactives de prévention contre lesdites zoonoses, a indiqué à notre bureau de la rédaction, l'inspecteur vétérinaire chargé du réseau d'épidémio-surveillance à l'Inspection de Relizane. Cette opération de vaccination «gratuite» vise en premier lieu à renforcer et consolider l'immunité de l'ensemble du cheptel de la wilaya, et aussi, une occasion pour contrôler et dépister d'autres zoonoses et procéder au traitement contre les parasites internes et externes des bovins et autres animaux domestiques, particulièrement les chiens vivants dans les étables des éleveurs, a fait savoir notre interlocuteur. Elle touche les bovins âgés de 2 mois et plus contre la fièvre aphteuse et les têtes bovines âgées de 6 mois et plus contre la rage, a-t-il dit. Il faut rappeler que la fièvre aphteuse et la rage sont des maladies animales à «déclaration obligatoire», ayant des répercussions sanitaires et économique sévères. En Algérie, ces deux pathologies font l'objet d'un programme de lutte, basé sur des campagnes de vaccination massive des bovins, pour la préservation de ce capital. En matière de rage, la vaccination des bovins a été rendue obligatoire en 2003, afin de réduire l'incidence de cette maladie en élevage. L'importance de sa répercussion fatale sur la santé humaine, impose aujourd'hui la nécessité de la coordination intersectorielle et la poursuite des efforts pour une meilleure prise en charge du programme de lutte et de prévention contre la rage.