En matière de communication, l'année a commencé par des mises en garde contre les faussaires de l'information qui sont allés jusqu'à créer de «faux comptes sur les différents réseaux sociaux attribués à de hauts responsables d'Etat, notamment sur Twitter et Facebook». La Direction de la presse et de la communication de la Présidence de la République a mis en garde, mardi, dans un communiqué, contre ces faux comptes qui ont proliféré, selon le constat qu'elle a fait récemment. Le communiqué a averti contre «les poursuites judiciaires auxquelles s'exposent leurs auteurs». La Direction de la presse et de la communication de la Présidence de la République «appelle à la vigilance contre de telles comptes fictifs qui dupent l'opinion publique et nuisent aux hauts responsables de l'Etat», conclut le communiqué. Dimanche dernier, le Président Abdelmadjid Tebboune avait exposé devant le Conseil des ministres, sa conception dans le domaine de l'information. Il a enjoint le Gouvernement de «réunir toutes les conditions adéquates au renforcement du professionnalisme des médias et des journalistes, en garantissant le soutien et l'encouragement nécessaires et indispensables à une pratique médiatique responsable dans le cadre de la liberté, une liberté qui n'a de limites que la loi, l'éthique et la morale, outre la consolidation de la liberté de la presse, de la créativité et du rôle de la presse électronique». Au début de l'année, déjà, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères (MAE), Abdelaziz Benali Cherif, a eu à démentir «catégoriquement», l'information rapportée sur des réseaux sociaux sur le prétendu décès de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Lakhdar Brahimi. Dans une déclaration à l'APS, le porte-parole du MAE s'était interrogé sur «les intentions des parties ayant colporté ces informations en ce moment précisément», ajoutant, à cet égard, que «ce qui a été attribué à M. le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, s'agissant de la diffusion de cette information n'est que mensonge et manipulation tant le Premier ministre ne dispose d'aucun compte Twitter ès-qualité et n'a de ce fait publié aucune information ayant trait au sujet». Depuis dimanche 29 décembre 2019, la Présidence de la République dispose d'un ministre conseiller à la communication, porte-parole officiel, Belaïd Mohand Oussaïd, nommé par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Peu avant, dans un communiqué parvenu à l'APS, la Direction de la presse et de la communication de la Présidence de la République avait informé «l'ensemble des médias, supports et plateformes de communication que l'information officielle est rendue public à travers des communiqués de la présidence de la République publiés par l'Agence Algérie presse service (APS) et que toute information rapportée en dehors de ce canal est à classer dans la case de la propagande et la désinformation. La Direction avait souligné que «les informations diffusées à travers tout média ou plateforme de communication au titre de scoop ou dans le but de faire croire à l'opinion publique à une proximité de la source d'information sans respect des lois de la République et des règles de la déontologie exposeront leurs auteurs aux peines prévues par les lois de la République». Les spécialistes affirment que, «articulés aux espaces numériques, des milliers de faux comptes peuvent lancer des messages pour mobiliser émotionnellement, par l'intermédiaire de l'humour, l'indignation ou la surprise, des publics préalablement analysés, dans le but de déstabiliser un pays». On sait que la désinformation sur internet, est l'arme utilisée par les manipulateurs du hirak et par les sites électroniques et blogueurs installés à l'étranger, pour mettre en œuvre leurs plans de provocation contre l'Algérie et son peuple.