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Appels à la fin des ingérences étrangères et à la reprise du dialogue
ONU-Libye
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 07 - 2020

La réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la crise en Libye a été marquée notamment par des appels accentués à la fin des ingérences étrangères et le retour à la table du dialogue, seule voie menant à un règlement pacifique de la situation dans ce pays. A la faveur de cette rencontre, l'Algérie a réitéré sa position consistant à trouver une solution politique à la crise basée sur le respect de la souveraine et l'unité du peuple libyen ainsi que de l'intégrité territoriale de la Libye.
Intervenant lors d'une réunion par visioconférence du Conseil de sécurité à New York sur la crise libyenne, mercredi, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a réitéré la position de l'Algérie en faveur d'une solution politique à la crise libyenne et appelé «toutes les parties régionales et internationales concernées par la question libyenne à intensifier les efforts pour trouver une solution à la crise à même de garantir l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Libye». A ce propos, le ministre a mis en avant l'approche de l'Algérie, à laquelle adhèrent toutes les parties libyennes, et qui est «basée sur l'arrêt de l'effusion du sang, le dialogue comme seule et unique voie de règlement de la crise conformément à la légalité internationale et aux conclusions de la Conférence de Berlin, et dans le respect total de la volonté souveraine du peuple libyen». Le ministre a mis en exergue particulièrement la contribution de l'Union africaine (UA) au règlement de la crise libyenne en établissant en janvier une feuille de route en vue d'organiser durant l'année 2020, une conférence inter-libyenne. Lors de cette même réunion, regroupant les participants à la Conférence de Berlin (janvier 2020), le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a dénoncé, pour sa part, «un niveau sans précédent d'ingérences étrangères» en Libye, appelant la communauté internationale à «saisir toutes les opportunités pour débloquer l'impasse politique». Il a noté que depuis le 10 juin, «la situation sur les lignes de front est dans l'ensemble calme. C'est-à-dire, depuis que les forces du Gouvernement d'union national libyen (GNA), reconnu par l'ONU, se trouvant à 25 kilomètres de Syrte, a-t-il expliqué. Toutefois, l'ONU est très préoccupée par «l'accumulation alarmante de moyens militaires» autour de cette ville, (…) en violation de l'embargo sur les armes des Nations unies, des résolutions du Conseil de sécurité et des engagements pris lors de la Conférence de Berlin sur la Libye, a indiqué M. Guterres. De son côté, le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de sécurité, a proposé de créer «une zone démilitarisée» autour de la ville de Syrte «à défaut d'un accord de cessez-le-feu durable». Présent également à cette réunion, le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Abu Al-Gheit a appelé à «la reprise du dialogue national entre Libyens leur permettant de parvenir à un règlement de la situation dans le pays avec ses voies de sécurité Politique et économique». Pour sa part, Dang Dinh Quy, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès de l'ONU, a appelé toutes les parties prenantes en Libye à «cesser immédiatement les combats et à reprendre les négociations de paix dans ses volets politique, militaire et économique». Par ailleurs, le secrétaire général de l'ONU, Guterres, a reconnu qu'«un représentant de l'ONU faciliterait grandement les efforts de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye». A ce titre, le ministre des Affaire étrangères, Sabri Boukadoum, a dit : «Nous espérons que le SG de l'ONU aura enfin son mot à dire sur cette question, et avec notre soutien et le soutien de la communauté internationale, et celle des Etats voisins, (…), un bon signal pour la reprise tant attendu». Une reprise «nécessaire» de l'avis du diplomate vietnamien, Dang Dinh Quy. En mai, un rapport d'experts de l'ONU a confirmé la présence en Libye de mercenaires étrangers, mais souligne ne pas «être en mesure de vérifier de manière indépendante l'importance de leur déploiement ni d'identifier leur origines, encore moins de savoir leur financement». Toutefois, une chose est sûre, selon la Compagnie nationale libyenne (NOC), de nombreux sites pétroliers sont bloqués depuis janvier. Son patron, Mustafa Sanalla a dénoncé «les tentatives de pays étrangers d'empêcher la reprise de la production pétrolière». La NOC s'est dite récemment préoccupée par l'entrée d'hommes armés étrangers «mercenaires», sur un des plus importants champs pétroliers du pays, al-Charara. A cet égard, l'ensemble des participants à la réunion de mercredi du Conseil de sécurité ont souligné l'impératif de mettre fin aux «interférences étrangères», au «débordement d'armes», et exigé le «départ de toutes les forces étrangères et les mercenaires des terres libyennes», un état de fait qualifié «d'absurdité cynique».

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