Le conseiller du président de la République, chargé des zones d'ombre, Brahim Merad, a affirmé lundi depuis Adrar, que la réalisation des réseaux d'assainissement figurait en tête des préoccupations du développement pour les populations des zones d'ombre. S'exprimant au 5e et dernier jour de sa visite dans la wilaya, M. Merad a rappelé l'intérêt accordé par les autorités à la prise en charge de cette préoccupation, un intérêt qui s'est manifesté, a-t-il dit, à travers l'affectation d'enveloppes budgétaires considérables destinées à la réalisation et la réhabilitation des réseaux d'assainissement. L'amélioration de conditions de scolarisation vient, elle, en 2e place en terme des préoccupations des habitants des zones d'ombre, notamment dans le cycle moyen, a ajouté le même responsable, rappelant que la wilaya d'Adrar enregistrait un déficit pour les établissements de ce cycle estimé à hauteur de 22 CEM. Et de relever, à cet égard, que ses services préparaient un rapport qui sera soumis au président de la République, en vue de remédier à ce déficit qui cause des désagréments aux élèves. Autre défi pour les zones d'ombre, le taux de couverture sanitaire en ce sens que les cliniques et les salles de soins ont toujours besoin d'un appui, en terme de moyens et d'encadrement médical pour le développement des prestations médicales au profit des habitants de ces zones, notamment, les femmes enceintes qui rencontrent des difficultés dans le transport par ambulance vers les hôpitaux loin de leur lieu de résidence. Dans ce cadre, le conseiller du président de la République a indiqué que la wilaya d'Adrar a pu trouver les moyens pour relever les défis de développement, en ce sens que 522 projets de développements ont été enregistrés au profit des zones d'ombre, avec une enveloppe de plus 10 milliards DA, ayant permis le financement de 93% de ces opérations, faisant d'Adrar la première wilaya à pouvoir couvrir financièrement les opérations de développement de 351 zones recensées. Par souci de favoriser le développement dans les zones d'ombre, ajoute M. Merad, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a placé sa confiance en l'expérience des walis en vue de trouver des sources de financement pour développer ces zones à partir des budgets de divers programmes de développement, non encore exploités. Le même responsable a fait état également de 15.000 zones d'ombre recensées au niveau national, lesquelles sont habitées par plus de 8 millions de citoyens, et auxquelles sont alloués 32.700 projets de développement, avec une couverture financière de 40% de ces opérations à travers une enveloppe financière de 188,5 milliards DA. M.Merad a en outre appelé à l'exploitation optimale de ces potentiels de développement afin d'ériger ces zones d'ombre en des espaces appropriés pour la réalisation d'un décollage économique local productif, en adéquation avec la vision prospective des autorités suprêmes du pays.