Le charme intemporel de cet art séduit jusqu'à la génération smartphone. François Junod raconte comment sa fée Ondine, assise sur un nénuphar les ailes battantes alors qu'elle se réveille pour contempler un papillon s'échappant d'une fleur en train d'éclore a fasciné le public à Pékin, Londres, Paris ou Genève. A chaque fois, des jeunes gens s'agglutinaient autour d'elle et la filmaient avec leur iPhone, «parce que ça bouge. C'est magique. C'est poétique. C'est la magie, le spectacle des automates», raconte-t-il. Et s'il est l'héritier d'une tradition séculaire, il ne boude pas les nouvelles technologies. Bien au contraire. Il a embrassé l'impression 3D qui a ouvert de nouvelles possibilités permettant de dépasser les limitations des outils traditionnels. «L'imagination peut aller plus loin. On a plus de possibilités » se réjouit le maître. « Presque tout est possible».